L'accusé dans cette affaire a comparu devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour vol qualifié avec violences graves, port et détention d'arme blanche sans autorisation et usurpation de fonctions. Il ressort des faits que l'inculpé s'est rendu à la cité Sijoumi, où il a rencontré la victime, un mécanicien qui était affairé dans son un local de réparation et de location de motos. Pour l'influencer, il s'est présenté comme étant un agent de police. Et pour le convaincre davantage, il a exhibé une carte professionnelle. Mais le mécanicien, soupçonnant ce dernier d'usurpation de fonction, a refusé de lui donner la moto. Pris d'une colère inexplicable, le prétendu policier a brandi un couteau avec lequel il menaça le mécanicien avant de s'emparer d'une moto et s'enfuir. La victime a demandé alors l'aide de jeunes motorisés qui le pourchassèrent et réussirent à le rattraper. Conduit au poste de police, il avoua son forfait et demanda pardon. Arrêté, l'inculpé comparut devant le tribunal et son avocat demanda les circonstances atténuantes, sollicitant la confusion des peines. La cour appréciera