une somme de 8 millions de dinars, déjouée Cinq personnes, membres d'une bande de grand banditisme, ont été dernièrement arrêtées, alors qu'ils s'apprêtaient à commettre le hold-up du siècle dans une banque au Lac, pour un butin de 8 millions de dinars en devises étrangères. Qui sont en fait ces membres et comment ont-ils pu tisser des relations en vue de commettre une telles opération ? En fait ce n'était pas tout à fait le fruit d'un hasard, puisque quatre d'entre eux étaient des fonctionnaires travaillant au sein d'un même ministère. Le cinquième, en qui, ils ont découvert la personne qui correspondait parfaitement à leurs tendances, était un banquier cherchant comme eux sa place au soleil et son château en Espagne. Ils se sont révélés les uns aux autres et s'étaient mis d'accord pour réaliser des coups pouvant leur rapporter gros et leur permettre de réaliser leurs rêves. Il fallait pour cela avoir tous les moyens nécessaires leur permettant de mener à bien les hold-up qu'ils décidèrent de commettre à travers des banques et des recettes des finances. Le banquier se chargea de ramener, clandestinement, des armes à feu équipées de silencieux, à l'occasion de ses déplacements à l'étranger. Il demanda un congé sans solde, pour pouvoir voyager en Italie, d'où il ramena trois pistolets ainsi que des munitions qu'il fit introduire clandestinement et sans être démasqué. Quant aux autres membres de la bande,ils se sont débrouillés des uniformes de policiers, ainsi que des menottes, qui les aideraient à mieux réaliser les opérations qu' ils avaient planifiées. Ils tentèrent une première opération, à la recette postale de Jendouba qui a échoué, grâce à la vigilance du gardien et à des agents qui ont donné l'alerte. Ce qui a obligé les braqueurs de prendre la fuite avant d'être démasqués. Quelque temps après, ils décidèrent de revenir à la charge sans manquer de tirer les leçons de leur premier échec. Ils visèrent cette fois-ci trois endroits : une banque, un complexe commercial et une agence de télécommunication. Ils purent emporter un butin d'une valeur totale de 154 mille dinars ( 67 mille dinars de la banque,57 mille du centre commercial et 30 mille de l'agence), au cours de cette opération , et ce, après avoir pris en otages des agents de ladite agence qu'ils séquestrèrent dans un des bureaux . L'opération suivante a visé le centre postal de la cité El ghazala. Ce fut au cours de cette opération qu'ils s'accoutrèrent d'uniformes de police, pour faire croire au receveur qu'ils étaient en mission pour une affaire de faux billets, et accéder au coffre. Ils purent récolter ainsi un butin de 160 mille dinars. Jusque-là, ils avaient totalisé grâce aux butins récoltés par ces multiples opérations , la somme de 300 mille dinars. Mais ils aspiraient à plus et cherchaient une occasion plus propice pour tenir le jackpot. Ils se mirent en contact avec un agent qui travaillait à la trésorerie générale et le mirent au courant de leurs projets. Et cet agent de tomber dans leur combine, surtout qu'ils lui promirent une bonne part du gâteau. Il leur promit à son tour de les tenir informés de toutes les opérations susceptibles de susciter leur intérêt. Quelque temps après, il les informa qu'une grosse somme en Euro, sera livrée à la banque du lac : 4 millions d'euros, soit l'équivalent de 8 millions de dinars. C'est l'occasion où jamais pour mettre le paquet ! Comme à l'accoutumée, le banquier voyagea en Italie en vue de se procurer, des armes plus performantes, munis de silencieux, ainsi que des munitions. Les membres de la bande se préparèrent comme il se devait à cette opération. Ils équipèrent des voitures en maquillant, bien sûr, les plaques minéralogiques. Ces véhicules leur serviraient à transporter le magot, et surtout à prendre la fuite, une fois leur forfait accompli. Mais deux jours avant la réalisation du hold-up, ils ont été appréhendés par les agents de la brigade criminelle, qui saisirent également des armes à feu, des munitions ainsi que des masques et des uniformes de police. Les membres de cette bande, n'étaient certainement pas mus par l'indigence, étant pour la plupart issus de familles aisées. (D'après notre consœur Assabah)