Le 17 /octobre dernier, La maîtresse de maison a quitté son domicile vers 10 H du matin pour aller rendre visite à des proches parents. Au même moment Marouène et Ahmed deux amis habitant le même quartier passaient devant la maison. Dès que la femme est partie, Ils ont sonné à la porte , personne ne répondit. Ils étaient surs qu'il n'y avait personne à l'intérieur. Ils ont alors fracturé la porte du jardin, puis la porte d'entrée principale afin de pénétrer dans les lieux. Après avoir fait le tour de la maison, ils ont fait main basse sur 1500 Dinars en liquide, un récepteur des chaînes satellitaires et une chaîne stéréo. Au passage dans la chambre à coucher, ils ont pris un collier en argent, et deux bagues de valeur. A son retour, la dame a d'abord remarqué que la serrure de la porte d'entrée était fracturée. Ensuite plusieurs affaires éparpillées par terre et a remarqué la disparition du récepteur et de la chaîne stéréo. Sans plus tarder, elle a téléphoné aux auxiliaires de la justice qui se sont dépêchés sur les lieux. Ils ont fait le constat et l'inventaire des objets volés. Ils ont également relevé des empreintes digitales. Quelques jours plus tard, et au niveau du souk de Sidi Abdesslem, Marouène a été appréhendé alors qu'il essayait de vendre un collier et deux bagues auprès d'un bijoutier. Il a avoué avoir commis le vol à l'intérieur du domicile de la dame. Il a également dénoncé son complice qui sans plus tarder a été également arrêté. Ils ont été traduits en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de 1ère instance de Tunis. Devant le juge ils ont avoué avoir commis le vol. Ils se sont limités à dire qu'ils avaient volé les bijoux uniquement. Ils ont nié avoir volé le reste des objets précités. Il s'est avéré qu'il s'agit de deux récidivistes dans le domaine de vol à l'intérieur de maisons. Ils ont été condamnés en 2008 à une peine de Huit mois de prison chacun. Les deux avocates, devant l'aveu des deux inculpés ont prié le juge de considérer cela comme étant des regrets de leur part et leur accorder le minimum de peine afin de leur donner une nouvelle chance d'être réinséré dans la société. Après les délibérations, Marouène et Ahmed ont été condamnés chacun à une peine de : 7 ans de prison ferme.