Aide de 500 millions de dollars aux Palestiniens d'Al Qods Le Temps-Agences - Les dirigeants arabes ont conditionné la reprise du dialogue israélo-palestinien à l'arrêt total de la colonisation à Al Qods, appelant le président américain Barack Obama à maintenir la pression sur Israël, à la clôture de leur Sommet hier en Libye. Le Sommet ordinaire annuel de deux jours a approuvé une aide de 500 millions de dollars aux Palestiniens d'Al Qods, dans le cadre d'un "plan de sauvetage d'Al Qods", a annoncé dans une conférence de presse le chef de la Ligue arabe Amr Moussa. Les dirigeants arabes ont en outre décidé de tenir un Sommet extraordinaire avant la fin de l'année en Libye pour examiner un projet de transformation de la Ligue en Union arabe, proposé par le Yémen, ainsi qu'une proposition de M. Moussa de créer un organisme régional incluant les pays arabes et leurs voisins turc et iranien, et l'ouverture au préalable d'un dialogue avec ce dernier. "La reprise des négociations requiert l'arrêt total des activités de colonisation israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Al Qods-Est", ont-ils affirmé dans une résolution finale sur le processus de paix. Ils ont souligné la nécessité de fixer "un calendrier précis pour ces négociations" en cas de reprise. Les dirigeants arabes ont, dans ce contexte, "appelé M. Obama à "rester attaché à sa position initiale clé appelant à l'arrêt total de la politique de colonisation dans l'ensemble des territoires occupés, y compris à Al Qods, de même que (la construction liée à) la croissance naturelle" dans les colonies. "La colonisation constitue un obstacle dangereux à la réalisation d'une paix juste et globale", ont-ils ajouté pour expliquer leur appel à M. Obama. Les dirigeants arabes ont aussi appelé le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) à "faire pression sur Israël pour un arrêt total de la colonisation". Quatorze chefs d'Etat sur les 22 membres de la Ligue arabe ont participé au sommet de Syrte (500 km à l'est de Tripoli). Dans "la déclaration de Syrte", ils ont aussi "salué les élections législatives en Irak et l'attachement des Irakiens au processus démocratique, à la consolidation de la sécurité et à la réconciliation nationale".