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Faire face aux effets des changements climatiques
Tunisie - Royaume-Uni
Publié dans Le Temps le 20 - 04 - 2007

En visite en Tunisie, M. George Edgar, Envoyé spécial du Royaume-Uni pour le changement climatique en Afrique, a étudié avec les responsables tunisiens - et africains basés en Tunisie - les moyens d'aider le continent africain à se prémunir contre les effets dévastateurs des perturbations climatiques.
Le changement climatique a été présenté, mardi, pour la première fois au Conseil de sécurité de l'ONU comme une menace potentielle pour la paix et la sécurité internationales. La ministre des Affaires étrangères britannique, Mme Margaret Beckett, dont le pays préside le Conseil de sécurité en avril, a expliqué qu'«un climat instable exacerbera certaines des causes centrales des conflits, comme les pressions migratoires et la compétition pour les ressources naturelles», avant de citer le rapport Stern, paru en 2006, qui traite des conséquences économiques du changement climatique.
La Grande-Bretagne, dont la diplomatie est très active sur ce dossier crucial pour l'avenir de la planète, cherche à montrer que le changement climatique est devenu «un défi global» et plus seulement une question d'environnement. Il lui reste bien sûr à en convaincre ses alliés traditionnels, les Etats-Unis, et deux autres membres permanents du Conseil de sécurité, la Russie et la Chine, peu enthousiasmés par ce débat. Ainsi, d'ailleurs, que le reste des membres de l'organisation internationale.
La nomination, en décembre dernier, de l'ambassadeur George Edgar comme Envoyé spécial du Royaume-Uni pour le Changement Climatique en Afrique s'inscrit dans cette démarche volontariste.
En visite en Tunisie, les 18 et 19 avril, après une première tournée africaine qui l'a amené dans des pays subsahariens, M. Edgar a eu des entretiens avec M. Nadhir Hamada, ministre de l'Environnement et du Développement durable, ainsi que M. Mohamed Akrout, Directeur général de l'Energie. «La Tunisie est pays modèle dans ce domaine, car elle a su mettre en place des politiques claires et des mécanismes efficaces de coordination entre les divers départements concernés», a expliqué l'hôte britannique. Qui s'est entretenu, par la suite, avec les représentants de plusieurs organisations nationales et internationales impliquées dans le domaine du changement climatique, tels que l'Observatoire du Sahel et du Sahara (OSS), la Banque africaine de développement (BAD), la Commission des communautés européennes (CEE) et la l'Agence allemande de coopération technique (GTZ).
«Le défi du changement climatique ne concerne pas seulement l'environnement. Il a des effets induits sur de nombreux autres domaines», a expliqué M. Edgar, en introduction d'une rencontre avec la presse, hier matin, à la résidence de M. l'ambassadeur de Grande Bretagne.
Dans tous ses entretiens, le responsable britannique a réitéré l'engagement de son pays à traiter, en coopération avec les gouvernements africains, les conséquences du changement climatique en Afrique, et à développer en commun les moyens qui permettront d'en réduire les effets destructeurs. Car, a-t-il expliqué, «ce sont les pays africains qui souffriront le plus des changements climatiques, alors que leur contribution aux émissions de gaz à effet de serre est la moins importante».
Pour aider les pays africains à se développer, sans participer à la pollution de la planète, l'hôte britannique préconise «un système de coopération internationale», qui oriente les flux d'investissements étrangers en direction de l'Afrique vers des projets utilisant des énergies renouvelables. Il est possible, selon lui, de conjuguer développement et préservation de l'écosystème, car les coûts des technologies propres se réduiront considérablement dans les prochaines années.
Au cours de sa visite, l'hôte britannique devait inaugurer un nouveau système de collecte des déchets installé par la société finlandaise MOLOK sur le sol de l'ambassade du Royaume-Uni à Tunis dans le but de recycler près de 100% de ses déchets (organiques, papier, verre, plastique etc.). Il devait aussi présider un débat lors d'une vidéoconférence qui a relié Tunis à deux autres pays africains, au Centre Culturel Britannique.


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