Entamé depuis dimanche, le stage de l'équipe nationale se poursuit dans « des conditions très correctes ; l'ambiance inspire à la confiance et à la sérénité » dira Hagui présent, en prévision du match Tunisie-France , pour soutenir ses camarades. Si le volet physique confié au préparateur Moreiro agrémenté, il est vrai de quelques séances matinales de jogging sur la place semble orienté vers le maintien et la préservation de la fraicheur physique des joueurs, il en va autrement pour le côté purement technique. En effet, le staff technique, méthodique, a choisi de procéder en deux temps pour le travail spécifique. Sami Trabelsi a commencé par la défense en orientant les exercices de fin de journée sur la mise en place du compartiment défensif. Cherchant la parfaite entente entre les joueurs, le coach n'a pas négligé pour autant les prédispositions individuelles et uns et des autres pour asseoir l'assise défensive du team national. Il semblerait qu'après quelques exercices , l'idée fait son chemin pour la défense qui affrontera le Maroc sera composée de Belbouli dans les bois, de Ben Youssef et Jemel dans l'axe, qui ont laissé entrevoir lors des dernières séances une notable entente entre eux. En revanche, sur les flancs notamment droit où Yahia devrait suppléer Souissi, obligé de subir une intervention chirurgicale sur les adducteurs . Par contre, le flanc gauche sera confié à Khalil Chammam qui reste sur une excellente forme. Ainsi formé le compartiment défensif ne devrait pas se contenter de son rôle défensif, quoique la vigilance défensive devant d'aussi redoutables et véloces attaquants marocains devrait être de mise. Aussi est-il amené à bien orienter le jeu en phase de construction en se montrant perspicace. Hésitation en attaque Le casse-tête pour le staff technique se situe encore au niveau de la composition de l'entrejeu et de l'attaque. En effet, il est presqu'acquis qu'un Korbi (ou/et) Hammami s'occuperont de la récupération et du repli, en revanche, côté animation, l'on s'oriente vers le trinôme Msekni (à droite), Dhaouadi (à gauche) et Darragi dans l'axe en appui derrière Akaichi (ou Belghoul) seul en pointe. Ce dispositif, pour autant qu'il affiche une vocation offensive n'en reste pas moins tributaire à la fois de l'efficacité des avants et de la percussion des animateurs. C'est que les joueurs doivent se montrer réalistes voire patients en phase de construction pour passer à la vitesse supérieure à l'approche de la zone adverse. C'est ainsi que les Marocains peuvent être surpris en se recroquevillant sur eux mêmes. Nos joueurs ne doivent perdre de vue qu'en dépit d'une seconde manche, il est impératif de sortir vainqueur de celle-ci quitte à négocier la prochaine dans de meilleures dispositions.