« Les juifs représentent une part intégrante de la toute puissance divine, aussi le monde tout entier leur appartient il en propre et sont ils destinés à exercer sur la terre et tout ce qu'elle contient un droit de domination ». Le talmud. Il y a les mots. Il y a le chiffre. Et le chiffre rend les mots bien vains. Ce n'est rien que dix cadavres basanés et aux cheveux crépus, musulmans de plus, dans la tragique histoire de cet Etat voyou, très performant au rayon apocalypse. Encore une fois, le plaisir d'assassiner doit être, pour "ces justes" quelque chose comme la preuve de l'existence de Dieu. Encore une fois, comme un renard pris pour une poule, les tueurs ont été les plus rapides à venir implorer aide et protection. Avec ces gentlemens, c'est une loi du genre que de voir les assassins en aboyeur émérite, crier à l'assassin. Encore une fois, on va assister à un ravissant spectacle d'homme murs, se tenant bien droit, presque renversé, pour ne perdre aucun des centimètres d'honneur qui leur manquent et avec une majesté carnassière mentir comme des collégiens pour justifier l'injustifiable et expliquer l'inexplicable. Encore une fois, on mentira comme des arracheurs de dents pour une brillante défense de l'extrême bêtise ; on pratiquera avec conscience et délectation, sans jamais se lasser, l'incontinence et le débordement extra-buccal et on nous soulera de formules attendues et de poncifs auxquels les auditoires sont devenus totalement hermétiques et indifférents. Encore une fois, ces petits fonctionnaires de l'ambition, à la réputation sulfureuse de coupeurs de tête, auront non seulement du sang sur les mains, mais aussi du sang dans la voix et du sang dans les idées. Ainsi, au profil bas, Ils auront le front bas car Ils pensent bien bas. Encore une fois, on assistera à un déluge d'émissions ou des intellectuels bien avertis, à la tête d'épagneul exprimant le dévouement et la fidélité, aidés par les porteurs de paniers, useront et abuseront de la licence de dire n'importe quoi et à coup de déclarations malséantes et de commentaires irrespectueux, tenteront de déshabiller l'histoire officielle, faite d'héros pas toujours vrai, et de bons droits pas toujours justes. Encore une fois, les mass-média occidentales, qu'ils ont mis à leurs bottes en leur allouant même ce qu'il fallait de brosses, de cirage et de peaux de chamois, persisteront à vouloir appeler les forces d'occupation israéliennes par leur petit nom affectueux de "Tsahal" et multiplieront, au delà du raisonnable les signes d'allégeance à l'égard de leurs maîtres. Possédant le sens de la méchanceté sans lequel la politique est un potage insipide, essayant d'accéder à la respectabilité par effraction et surtout avant de se lancer dans l'arène politique, ayant appris l'art du mensonge, Mr Benyamin Nétanyahou est impayable. Inventeur de la saignée générale, variante militaire de la tournée générale, prodigieux, ubuesque, il à la blague glaireuse, le propos outrancier, l'humeur démocratique et surtout au meilleur de son art, il ajoute l'inexactitude au mensonge et à la grossièreté. Même sa formidable garde rapprochée composée des sept géniaux ministres constituant le cabinet de sécurité n'ont pas vu venir la colossale bévue. Un des éditorialistes du quotidien populaire le plus vendu en Israël "Yediot Ahronot" a appelé à la démission du ministre de la défense Mr Ehud Barak en stipulant que ce dernier, probablement dépassé par la taille du costume, a perdu son autorité pour mener Israël à la victoire… à la victoire de quoi ? Sur qui ? Bizarre comme tournure de phrase…Ou pour le moins révélatrice, non ? Quant aux "grands" de ce monde, parions que tel, ce petit soldat avec sa petite trompette, qui voulait arrêter l'assassin indélicat, malgré les coups de menton par ci et les roulements de tambour par la, ils feront tout ce qu'il faudrait, pour que nos saintetés ne soient pas inquiètes. Caligula disait " qu'importe qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent". Au journal de 20 heures sur TF1, le jour de l'attaque, Le porte parole du gouvernement israélien Mr Havi Pazner, autour duquel flotte un halo de sang et secrétant la cruauté voulu avec magnificence, a dit d'une voix sucrée, je cite " Contre les activistes pro-palestiniens les soldats israéliens ont fait preuve de retenue et de maitrise de soi exceptionnelle ". Il ne fait aucun doute qu'on est entrain d'assister à la fin d'une tragi-comédie plus sanglante que bouffonne. Tout un programme … En Juillet 1985, la chronique a été défrayée par l'attentat commis dans les eaux internationales par les services secrets français contre le Rainbow Warrior navire de l'organisation écologiste Greenpeace, où un photographe Néerlandais avait été tué. A cette époque un mandat d'arrêt international pour meurtre a été lancé contre les responsables et une peine de dix ans a été prononcée contre eux. Parions qu'on n'a aucune chance de voir se reproduire une telle "bêtise " car les fantassins des corridors veilleront au grain pour que le feu n'embrase pas la jungle politique… Au delà de tous les jeux de mots, de tous les jeux d'écriture, de toutes les entourloupes, voir de toutes les magouilles auxquels peuvent se livrer les soldats de l'ombre, ces faits ne sont finalement que le miroir, à peine déformant de la triste realpolitik mondiale. Réveilles toi ! Ascher Zwi Grinsberg "Au secours ! Non seulement vous aviez raison car en Israël les chiens miaulent, mais en plus tes descendants refilent des bonbons au gaz moutarde aux petits palestiniens et deviennent de plus en plus fous !!! On sait que la mascarade est vieille comme la bienfaisance. Le plus étonnant reste qu'elle ait pu durer aussi longtemps…