Malgré la grande déception et les tensions dans le groupe, le sélectionneur italien a gardé le soutien de ses joueurs à l'image de Jermaine Defoe qui a affirmé dans le Daily Mail: "Je me plais à penser, en dépit de ce qui est dit, qu'il a le soutien et le respect des joueur". Ou de Steven Gerard: "Le suis sûr que Fabio restera, et personnellement j'aimerais qu'il reste et je pense que c'est un entraîneur fantastique, mais c'est mon opinion". Contrairement aux joueurs, la presse anglaise et les anciens internationaux ont tout de suite demandé à Fabio Capello de faire ses valises. En témoignent les déclarations sur la BBC de l'ancien défenseur de Liverpool Alan Hansen, très critique. " Ils ont été désespérants. Que ce soit derrière, au milieu, devant. Que ce soit leur système ou leur entraîneur. Sur tous les aspects, c'était minable. La base, les fondamentaux n'étaient pas là ". Objectif Euro 2012 La Fédération a donc confirmé Fabio Capello à la tête de la sélection et garde pleine confiance en lui. "Nous sommes confiants que Fabio Capello profite de sa première expérience dans un tournoi international et cela nous rendra sans doute plus fort pour la campagne 2012". De son côté, le sélectionneur transalpin assure que lui et son équipe sont "focalisés sur les qualifications pour l'Euro, qui débuteront avec le match amical face à la Hongrie en août. " " Nous allons ajouter de nouveaux joueurs pour donner une nouvelle énergie à l'équipe et j'utiliserai tout mon expérience pour faire avancer l'Angleterre." a-t-il ajouté. "Je suis extrêmement fier d'être le sélectionneur anglais, cela signifie tellement et je suis déterminé à réussir ". --------------- Equipe de France Le sauveur, Laurent Blanc L'équipe de France de football va pouvoir tourner la page Raymond Domenech. Laurent Blanc a été officiellement nommé vendredi lors du conseil de la Fédération française de football (FFF) sélectionneur des Bleus. De lui, le football français attend monts et merveilles. Laurent Blanc sera notamment assisté de son adjoint à Bordeaux, Jean-Louis Gasset. L'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux, avec lesquels il a été sacré champion de France en 2009, a porté 97 fois le maillot de l'équipe de France. Il a été champion du monde en 1998 et champion d'Europe en 2000. "C'est la bonne nouvelle de la matinée, la Fédération française de football et l'équipe de France continuent, avec Laurent Blanc, qui aura un projet sportif extrêmement pugnace avec comme volonté +la gagne+ pour remettre l'équipe de France sur les rails au point de vue sportif et moral", assure le président démissionnaire de la FFF, Jean-Pierre Escalettes. "Il faudra tenir compte des erreurs du passé et faire en sorte que les dysfonctionnements n'existent plus", a-t-il ajouté. Laurent Blanc est attendu comme le messie. Un large consensus s'est dégagé pour le désigner comme étant l'homme de la situation. Après le fiasco sud-africain, son arrivée est une bouffée d'air frais. On lui souhaite bonne chance. Car sa tâche est colossale. Son prédécesseur ayant fracassé l'équipe de France. Mais c'est justement sa chance. Après Domenech, Blanc peut tout demander et tout se permettre. De plus, le groupe de qualification pour l'Euro 2012, avec la Roumanie, le Luxembourg, l'Albanie, la Biélorussie et la Bosnie, n'a rien d'inquiétant. Même si Blanc doit construire une équipe, lui donner un vrai schéma de jeu, désigner des leaders et, surtout, insuffler un esprit de conquête. Avec la fin de l'ère Domenech, c'est aussi la fin de plusieurs trentenaires en équipe de France comme Sidney Govou, Williams Gallas ou Thierry Henry. Patrice Evra ? L'ancien entraîneur des Girondins de Bordeaux aura tout le loisir de convoquer les joueurs qu'il veut. En revanche, l'homme à la touillette aura le temps contre lui. Après un match amical en Norvège au mois d'août, les éliminatoires de l'Euro 2012 débuteront tout de suite. Contrairement à Raymond Domenech en 2004, son état de grâce ne durera pas. Après le désastre du Mondial, l'opinion publique veut des résultats immédiatement. Blanc doit également effacer l'impression laissée à la fin de son aventure avec Bordeaux qui se sont écroulés lors de la seconde partie de saison : battus en finale de Coupe de la Ligue par Marseille, éliminés en quarts de finale de la Ligue des Champions par Lyon, sixièmes de Ligue 1. Blanc n'a jamais réussi à enrayer la chute, préférant critiquer le calendrier, ou ses joueurs. Autant d'excuses que l'équipe de France ne peut plus supporter. --------------- Bertrand Marchand s'exprime sur le « dossier » des Tricolores «Ils ont montré une mauvaise image de la France!» « Affaire d'état», «psychodrame», «Débâcle», «Honte»; autant de qualificatif et bien d'autres pour décrire l'élimination des «Bleus» dès le premier tour de la coupe du monde. Mais au-delà de l'échec sportif, c'est le comportement du group qui a blessé les Français et suscité leur colère, leur peine et leur immense désolation. L'évènement continu à faire couler l'ancre, alimenter les débats et soulever l'indignation. La France et les Français le vivent comme un désastre national. Tous se sentent concernés, impliqués et Bertrand Marchand n'échappe pas à cette règle en bon breton qu'il est. Nous vous livrons sa façon d'appréhender ce scandale: «quand on est supporter d'un pays quel qu'il soit il y'a deux choses qui sont importantes; les résultats et la représentation de l'équipe par rapport au pays. Les résultats, on ne les maîtrise pas toujours mais l'image du pays, on peut, quand même la maîtriser à travers le comportement des joueurs. On a vu des nations comme l'Angleterre ou l'Italie qui ont quitté la compétition mais il n'y a pas eu de grands chaos parce qu'ils ont perdu des matches et ça arrive d'en perdre. La France a perdu des matches et en plus, elle a montré une mauvaise image. C'est cela le plus gênant. Cela m'attriste beaucoup! Mon métier est le football. J'ai été joueur professionnel de football. Ça me touche de voir que le football de mon pays est mal représenté. On n'est pas maître de chaque compétition mais que la France montre une bonne image à travers son équipe de foot, ça c'est la chose la plus importante! » Aida Arab Achab --------------- Coupe du monde 2022 La Fédération australienne soupçonnée de corruption La FIFA recherche actuellement des preuves concernant les rumeurs accusant la fédération australienne d'avoir tenté d'amadouer les membres de l'organisation mondiale du football afin d'organiser la Coupe du monde 2022. Selon le Guardian, des colliers et des boutons de manchette auraient été offert aux officiels, ce qui enfreint les règles générales d'une candidature. Le gouvernement, qui a fourni la majorité des 31 millions d'euros de budget, continue de soutenir la candidature du pays, malgré la rafale de titres à scandales des journaux sur les millions dépensés en consultants et en cadeaux. Le journal australien The Age affirme avoir des preuves en détenant le budget détaillé de la candidature, fourni par un employé. Les cadeaux, évalués à près de 300 euros pour chaque invité, auraient été offerts en 2008 lorsque l'Australie recevait le congrès annuel de la FIFA. Les règles de l'organisme mondial du football sont pourtant claires : les cadeaux symboliques sont autorisés mais ne peuvent en aucun cas influencer une décision. Tout en précisant que les représentants du football ont aussi reçu des boomerangs, ou encore des ceintures, Ben Buckley affirme : "Il est commun d'offrir de tels cadeaux en Australie, que ce soit pour des invités politiques, commerciaux ou sportifs." --------------- Blatter "oublie la Côte d'Ivoire" Le journal sportif ivoirien Supersport a fustigé l'attitude du président de la Fédération internationale Joseph Blatter qui a "oublié" la Côte d'Ivoire dans ses excuses présentées à des pays victimes d'erreurs d'arbitrage lors du Mondial-2010. "Scandaleux, le parti pris de Blatter. Il n'y a pas une autre manière d'exprimer sa colère et de dénoncer cette politique de deux poids deux mesures du président de la Fifa qui a présenté hier ses excuses à l'Angleterre et au Mexique, victimes d'erreurs d'arbitrage dimanche lors des 8e de finale" écrit Supersport. "Il s'est excusé auprès des dirigeants anglais et mexicains, il n'a cependant pas eu le courage d'évoquer le cas de la Côte d'Ivoire, victime également d'une grossière erreur d'arbitrage au 1er tour contre le Brésil" indique le journal. "Le monde entier a en effet vu l'attaquant brésilien Luis Fabiano effectuer un double contrôle de la main avant de marquer le deuxième but brésilien" détaille Supersport. "L'attitude du patron de la Fifa est tout simplement regrettable. Car Les Eléphants ont été pénalisés au même titre que l'Angleterre et le Mexique" conclut Supersport. --------------- Les bons mots d'Afrique du Sud 2010 De la joie, des sourires, de l'espoir, de l'humour, des provocations ou de la déception, toutes les émotions sont passées au travers des micros tendus. FIFA.com vous les fait découvrir ou redécouvrir. Bien entendu, une telle sélection ne saurait être complète sans une déclaration de Diego Armando Maradona… "Mon grand-père disait à mon père que le foot, c'était mieux avant. Je dis ça à mon fils, et mon fils dira au sien qu'à son époque le foot était plus beau." "Fabio Capello est un homme intelligent, cultivé, qui a rencontré le succès comme entraîneur, comme le démontre son palmarès. J'espère juste qu'il n'est pas également têtu." Alan Shearer, ancien international anglais, à propos des choix tactiques du sélectionneur italien de l'Angleterre "Même si nous ne pouvons pas gagner le 100 m, nous avons la possibilité de gagner le relais 4x100 m." Takeshi Okada, sélectionneur du Japon, par rapport au collectif de son équipe face aux individualités du Danemark "Nous avons montré au monde que nous avions notre place ici. Mais parfois dans le football ce n'est pas la meilleure équipe qui l'emporte." Radomir Antic, sélectionneur de la Serbie après la défaite face à l'Australie (1-2), synonyme d'élimination. Des mots empruntés à José Mourinho "Bon match. Et ne te blesse pas…" Les encouragements de Sir Alex Ferguson à Park Ji-Sung, milieu de terrain de la la Corée du sud et de Manchester United, avant le huitième de finale contre l'Uruguay "Ce qui est bien, c'est que tous les joueurs sont revenus du safari..." Joachim Löw, sélectionneur de l'Allemagne, après la visite de ses joueurs dans un parc animalier où ils ont approché des lions "J'espère qu'on aura un groupe plus facile la prochaine fois, parce que nous aurions bien besoin d'un petit coup de pouce pour atteindre le niveau suivant". Salomon Kalou, attaquant de la Côte d'Ivoire, après la deuxième élimination consécutive des Eléphants dès la phase de groupes "L'Angleterre n'est plus la mère patrie du football. C'est plutôt la grand-mère." Harald Schumacher, ancien gardien de but de l'Allemagne, après la victoire de la Nationnalmannschaft contre l'Angleterre en huitième de finale "C'est une bonne chose qu'ils soient rentrés à la maison. Une semaine de plus et ils se mangeaient entre eux. On a évité le cannibalisme." Eric Cantona, ancien international français, à propos de l'élimination précoce des Bleus "Ce qui me fait plaisir, c'est qu'à notre départ de l'aéroport de Milan cette année, il y avait des centaines de personnes. Il y a quatre ans, à notre départ pour l'Allemagne, il n'y avait qu'une seule personne avec une banderole "Forza Lippi". Et encore, c'était un ami à moi…" Marcello Lippi, sélectionneur de l'Italie, championne du monde en titre avant son entrée en lice contre le Paraguay