Un commerçant, quadragénaire se dirigeait le matin vers son magasin de ventes de produits alimentaires. Alors qu'il marchait tranquillement, il s'est trouvé face à un intrus. Ce genre d'individus sans foi ni loi qui ne reculent devant rien pour atteindre leur but. Il tenait une lame de rasoir. Il lui a demandé de lui filer un Dinar faute de quoi il lui balafrera le visage. C'est le genre de menaces que le commerçant n'a jamais accepté. Il a poussé son interlocuteur et a continué son chemin. Devant ce geste qu'il a considéré comme un affront, l'intrus a rejoint le commerçant et utilisant son arme préférée lui a causé une profonde blessure au niveau de sa joue. Le Monsieur saignant, s'est dirigé illico vers le poste de police le plus proche. Il a relaté aux auxiliaires de la justice ce qui lui est arrivé. Arrêté, le coupable a avoué dès son premier interrogatoire avoir commis ce délit. Il a été traduit devant la chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis qui l'a condamné à une peine de deux ans de prison ferme. Il a fait opposition et l'affaire a été traitée de nouveau en appel devant la juridiction estivale. Il a avoué son forfait déclarant qu'il regrette amèrement son geste et il a demandé pardon. Son avocat a longuement plaidé les conditions sociales de l'accusé. Il a prié le juge d'annuler le 1er jugement et de lui infliger le minimum de peine d'autant plus que le plaignant s'est désisté. Après les délibérations la cour a ramené la peine de prison de deux ans à une année ferme.