Le Caire en ébullition depuis lundi dernier, journée à partir de laquelle les supporters de l'Espérance ont commencé à affluer dans la capitale égyptienne. Jusque-là aucun dépassement n'a été enregistré. Il reste à souhaiter que cette ambiance conviviale continue à se poursuivre jusqu'après la fin du match quel que soit son résultat. L'accueil réservé à la délégation officielle à son arrivée nous incite à croire que tout se passera comme le souhaitent les responsables des deux clubs, les meilleurs à l'heure actuelle en Afrique. Que cette finale avant la lettre se déroule dans le strict respect du fair-play. Obligation du résultat : pression continue Cela étant, l'Espérance s'apprête à aborder cette demi-finale aller dans les meilleures conditions psychologiques et mentales. Cette Espérance qui a fait un parcours sans faute jusqu'à son dernier match en phase des poules à Harare va faire en sorte de poursuivre cette embellie cet après-midi en ramenant du Caire ce résultat qui lui ouvrira les portes de la finale. Elle en a les moyens technique, physique et tactique pour aller au bout de ses intentions. Ceci sans porter la moindre attention à ce que véhiculent les médias du Caire comme le site web d'Al Ahly dans le but de déstabiliser l'adversaire. Un fait est certain : la pression pèse beaucoup plus sur les joueurs ahlaouis mis devant l'obligation du résultat sur un score sécurisant avant le match dans quinze jours à Radès. Sérénité, confiance et détermination La préparation proprement dite s'est déroulée à Tunis. La dernière séance d'entraînement sur la pelouse du stadium du Caire a seulement permis au staff technique de l'équipe de rappeler aux joueurs les consignes données à Tunis pour leur stricte application. Et à ces derniers de faire connaissance de l'état du terrain sachant que la majeure partie de l'effectif joue pour la 1ère fois une demi-finale de la Ligue Africaine. Seuls Khalifa et Traoui avec l'Etoile ont connu semblable expérience. Les « Sang et Or » n'ont jamais été aussi sereins, confiants et concentrés sur leur sujet que cette fois-ci. Car conscients qu'arrivés à un stade aussi avancé de l'épreuve, ils ne peuvent se permettre de laisser passer cette occasion qui se présente à eux : aller en finale et offrir le titre de champion d'Afrique qui fuit l'Espérance depuis 1994. Continuer à marquer en déplacement L'Espérance a connu de menus changements dans son équipe rentrante à Harare comme à Gafsa puis à Béja. L'objectif du staff technique était de ménager quelques titulaires très sollicités sur le plan physique et éviter à d'autres d'éventuelles blessures. Cela n'a pas empêché l'équipe de continuer à aligner les victoires. C'est dire que le staff technique se trouve des choix difficiles à prendre comme celui de décider qui de Ben Youssef et de Ben Mansour à titulariser dans l'axe de la défense. Ou encore qui de Khalifa et de Ayari à aligner aux côtés de Michael. Ce sera finalement Ben Mansour et Khalifa sauf surprise de dernière minute. L'expérience nous a montré que Faouzi Benzarti en est capable. Autre certitude de : l'Espérance ne se présentera pas cet après-midi face à Al Ahly du Caire pour jouer la prudence. L'Espérance a marqué à chacun de ses déplacements depuis le coup d'envoi de la présente Ligue Africaine. Faire autant cet après-midi est dans les cordes des « Sang et Or ». A la lecture de la formation rentrante, c'est une Espérance à vocation offensive qui sera alignée, il ne peut être autrement quand l'équipe compte dans ses rangs Darragi, Michael, Khalifa et Ayari qui serait aligné en cours de jeu. Sans omettre de signaler que Afful comme Traoui sont en mesure de marquer. Formation rentrante : Naouara- Ben Amor – Chemmam- Ben Mansour- Hicheri- Korbi- Traoui- Afful- Darragi- Khalifa- Michael. Rafik BEN ARFA ------------------------- Un Libyen au Caire, un Sénégalais à Lubumbashi 18h30 : Al Ahly (Egypte) - Espérance (Tunisie) Arbitre : Adel El Raay (Libye), assisté de ses compatriotes Khalid Abulkhir et Nasseraddine Mohamed. 14h30 : TP Mazembe (RD Congo) - JS Kabylie (Algérie) Arbitre : Diatta Badara (Sénégal), assisté de ses compatriotes Thiare Mamadou et Diakhate Moussa.