De Fathi EL MOULDI - Après les énormes dérapages de la sécurité et du public « Sang et Or » au stade du Caire, et après les dérapages médiatiques qui ont suivi les événements tragiques, le calme est revenu grâce à l'intervention des deux plus hautes autorités des deux pays. C'est une grande leçon de sagesse politique, dans la mesure où ailleurs, et dans d'autres circonstances, le « silence » politique a attisé le feu de la discorde pour un simple match de football. Aujourd'hui, la balle est dans notre camp, avec un premier examen sur le terrain, ce dimanche, à Radès, où l'EST recevra El Ahly. Entendons-nous, tout d'abord : ce ne sera pas la fin du monde, en cas de victoire ou de défaite. La vie ne s'arrêtera pas, dimanche, à 18 heures ! Ensuite, ce ne sera qu'un match, et il sera très suivi par les… politiques qui demanderaient le retour de l'ascenseur, après avoir calmé les esprits, avec un retour du bon esprit. Ce ne sera pas, seulement, l'équipe de l'Espérance qui sera attendue, ce jour-là, mais, aussi, et surtout, son public. C'est plus qu'une question d'image que la « folie » du résultat ne doit pas lui enlever son côté sage et la ternir : Radès doit être, ce jour-là, le plus beau des paysages.