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Les riverains voient rouge
Zones bleues à Sfax
Publié dans Le Temps le 03 - 11 - 2010

Après deux semaines du démarrage de la phase d'essai des zones bleues à Sfax (désormais appelées zones de stationnement par alternance), l'expérience prouve sa faiblesse. En effet, et contrairement à un communiqué distribué par la municipalité de Sfax qui annonce la joie et l'acceptation des citoyens de cette nouvelle formule de stationnement, bon nombre de citoyens désapprouvent cette décision et affirment qu'elle est inefficace. La décision touche négativement le tourisme et l'économie de la ville.
« C'est vraiment très étonnant. Comment résoudre un problème par un autre plus grave ? », s'interroge Ghazi, propriétaire d'un hôtel. « C'est peut être une solution pour assurer la fluidité de la circulation dans une rue principale à l'instar de celle du 7 Novembre, mais je considère qu'il s'agit d'une sorte de pénalité pour nos clients composés essentiellement, de touristes étrangers », ajoute l'hôtelier. Le professionnel trouve qu'une telle mesure « ne peut qu'affecter négativement le secteur touristique de la ville de Sfax et que la municipalité n'a pas pris en considération le confort, le respect et la bienveillance que nous devons à notre clientèle dont, la majorité écrasante est composée de Libyens », d'après lui. Face à cette situation, les professionnels exerçant dans la zone ont « envoyé le 8 octobre dernier une opposition à la municipalité dans laquelle ils ont demandé de trouver une solution plus adéquate », témoigne Ghazi. « Mais nous n'avons pas reçu de réponse jusqu'à maintenant », réclame-t-il.
De son côté, Najib, propriétaire d'hôtel ajoute que « beaucoup de clients ont souffert de la fameuse grue ». « La mise en place de cette nouvelle formule de stationnement a été effectuée brusquement et sans aucun préavis pour nos visiteurs habituels », d'après lui. Le professionnel parle aussi du calvaire des fonctionnaires exerçant dans la zone. « Les horodateurs placés juste près de notre hôtel ne peuvent que limiter le déroulement normal de la vie et des visites de nos clients. Notre secteur repose principalement sur la qualité d'accueil et du service fourni, or dans de telles conditions nous risquons de voir nos clients aller résider dans d'autres hôtels voire partir dans d'autres villes », proteste Najib. « Cela touche négativement le secteur du tourisme et par conséquent l'économie », juge-t-il. Il considère que le stationnement fait partie de la qualité du service touristique offert. Il appelle les structures concernées « à coopérer pour travailler en harmonie, et ce pour le bien de notre ville et donc de notre pays ».
Et les solutions ?
Nombreux sont ceux les professionnels qui partagent cette attitude. Certains estiment que « c'est l'injustice totale », selon Med Ali, commerçant. « Notre activité commerciale est basée au centre ville depuis une dizaine d'années. Cette mesure va nous coûter cher parce que nous allons perdre notre clientèle », réitère-t-il. « Je me demande d'ailleurs, comment les fonctionnaires vont-il se débrouiller pour gérer cette situation et payer les charges du stationnement qui sont de l'ordre de 48 dinars par mois », s'interroge-t-il. « C'est une pénalisation », affirme-t-il tout en ajoutant que « la municipalité n'a pas pris en considération les résidents ». « Le stationnement par alternance aurait été juste s'ils ont déjà aménagé des parkings gratuits et non pas le contraire. Nous avons l'impression qu'ils veulent construire ces parkings par les recettes à encaisser par la grue », fait-il remarquer. « La municipalité doit penser aux résidents et aux vrais utilisateurs du centre ville, étant donné qu'ils sont des permanents et donc la règle de stationnement par alternance ne les concerne pas », ajoute Fahmi, un fonctionnaire.
Le non respect des propriétés
En pleine action de la grue, Habib, cadre dans une société s'exprime : « c'est inconcevable. Je n'arrive pas à croire comment les agents chargés de faire « l'ordre » sont si impolis. Leurs comportements si agressifs est inexplicable. La municipalité aurait dû former ses agents non pas uniquement pour savoir comment manipuler les techniques relatives aux grues mais aussi et surtout comment se comporter avec les citoyens ». « Ils ne prêtent aucune attention aux véhicules remorqués. Les systèmes de parallélisme et de la direction seront inévitablement touchés. Je pense que les priorités de la ville de Sfax ne sont pas uniquement le stationnement, il y en a beaucoup d'autres : la propreté de la ville, les routes, l'infrastructure, etc », manifeste-t-il.
Sans avoir recours aux zones bleues ou à ce nouveau système de stationnement par alternance, les problèmes relatifs à la circulation dans le centre ville pourraient être résolus tout simplement en pénalisant le stationnement en deuxième position, celui qui ne correspond pas au traçage et celui dans l'avenue Habib Bourguiba considéré comme une des plus importantes artères du centre ville.


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