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L'animation nocturne s'intensifie
La vie dans la cité
Publié dans Le Temps le 23 - 11 - 2010

Les grandes capitales du monde se reconnaissent à leur animation nocturne. C'est une autre forme vie qui s'y met en place à partir de 19 heures, aussi grouillante, aussi séduisante, et même plus fascinante que celle de la journée : salles de spectacles, casinos, stades, cabarets, magasins spécialisés, centres commerciaux, hôtels tant d'espaces qui offrent aux uns des opportunités de divertissements multiples et aux autres l'occasion de réaliser des gains autrement difficile à engranger.
Qu'en est-il dans notre capitale après l'animation record de l'été, de Ramadan et des JCC ? Nous nous sommes adressés, pour le savoir, à quelques uns de ses habitants les plus familiarisés avec son univers nocturne. Voilà ce qu'ils nous ont répondu :
Témoignages :
Adel Adouni (pizzaiolo sur l'avenue Habib Bourguiba) : « Terrasses animées par un public particulier »
« Je travaille ici depuis quelque temps et je constate que les nouvelles terrasses de cafés, d'hôtels, de pâtisseries installées sur l'Avenue ont insufflé une nouvelle vie au centre-ville. Ici, nous restons ouverts jusqu'à 2 heures du matin. Mais à vous dire la vérité, les noctambules qui veillent jusqu'après minuit appartiennent à une catégorie d'âge et de gens bien particulière. Très peu de couples et donc de filles, beaucoup de clients de sexe masculin plutôt jeunes- pour casser la croûte ! »
Y.A (portier ): « Sécurité de nuit comme de jour »
« Nous sommes samedi soir mais on n'a pas la clientèle des grands jours, peut-être à cause de l'Aïd el Kébir. Notre restaurant reste ouvert jusqu'à 3 heures trente du matin et je peux vous dire que le centre de Tunis est désert dès avant minuit. Seuls quelques habitués des hôtels et des restaurants classés touristiques continuent de circuler. Cela dit, l'animation nocturne à Tunis est en train de revenir à un niveau qui la rapproche de celle des grandes villes du monde : les boutiques et les centres commerciaux ferment tard, les cafés de l'avenue également et il est faux de penser que la capitale n'est pas sécurisée la nuit. En tant que vieux noctambule, je pense au contraire que la situation s'améliore beaucoup de ce point de vue. »
Tareq Boubahri (Restaurateur sur l'avenue de Carthage) : « Habituer progressivement les Tunisois aux sorties nocturnes »
« Il y a quelques années des responsables municipaux et du ministère de l'Intérieur nous ont encouragés à rester ouverts la nuit en vue d'animer un peu plus la capitale. Mais peu de temps après ces mêmes personnes nous en ont dissuadés. Je pense qu'il faut habituer progressivement les Tunisois à sortir la nuit. L'animation nocturne des grandes capitales occidentales ou même celle du Caire en Egypte ne s'est pas réalisée en un jour ni en un mois ; c'est un objectif qui demande un travail en profondeur et de la patience. Et il ne faut surtout pas prendre des décisions contradictoires avec ce dessein ; je m'explique : à propos du stationnement dans les rues de Tunis, il faut être plus tolérant le soir. Les grues devraient s'arrêter bien avant 20 heures. Il faudrait d'autre part, ouvrir les commerces de la Médina comme au mois de Ramadan, organiser davantage de spectacles nocturnes de qualité au Théâtre municipal et dans les autres espaces culturels et artistiques. »
Mokhtar Herzi (chef de poste au cinéma l'ABC) : « C'en est fini du cinéma de nuit !"
« Nous avons changé l'horaire des séances parce que justement le cinéma de nuit, c'est du passé. Imaginez que la séance de 18 heures (autrefois, elle débutait à 21 heures) ne nous rapporte pas plus de 15 dinars. Avec la séance de 13 h. 30, nous réalisons une recette de plus de 400 dinars ! Les gens ont tout ce qu'il faut chez eux, bientôt ils auront les 3 D à la maison. Certes les JCC ont donné un regain de vie à nos salles obscures ; mais voyez où on en est après le Festival ! Les gens restent chez eux le soir, parce qu'en ville, tu as un autre monde qui ne rassure guère. Les restaurants et les cafés peuvent rester ouverts jusqu'à l'aube, leur clientèle ne se rendra pas dans un cinéma. Chez eux, ça marche fort la nuit ; ce n'est point le cas dans nos cinémas. Mais que ça ne nous leurre pas trop : seule la grande Avenue est animée ; passez par la Médina après 21 heures et vous comprendrez que la fête n'est pas partout ! C'est désertique.
Propos recueillis par Badreddine BEN HENDA
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Consommation
Les fruits d'automne tombent ; les prix grimpent

* « Deglet Ennour », à 5 dinars le kilo et mélange des genres

Principaux fruits d'automne en Tunisie et parmi les meilleurs du genre sur terre, les dattes de la nouvelle récolte, de l'année en cours, ont commencé à envahir, depuis quelques jours, les étals des marchands dans la Capitale et sont vendues à des prix élevés, « augmentant de manière injustifiée d'une saison à l'autre », comme l'a noté un connaisseur.

La variété supérieure et la plus prisée par les consommateurs, dite « Deglet Ennour », en régimes, de cette année, est vendue à 5 dinars le kilo, tandis qu'une autre variété, de forme ronde, moins connue et moins abondante, appelée « Tronja » est offerte à 3 dinars 500.
Deuxième en importance et en qualité après Deglet Ennour, dans les palmeraies du Sud et pour les habitants et les cultivateurs de cette région, la variété appelée « aligue » ou encore « ftimi », en régime, est proposée à 2 dinars 500 le kilo, contre 2 dinars le kilo, en vrac.
Anomalies
Mais au-delà de la question des prix, une des grandes anomalies du commerce des dattes à destination du grand public, en Tunisie, et en dehors des centres de production dans le Djérid (gouvernorat de Tozeur) et au Nefzaoua (gouvernorat de Kébili), reste ce qu'on peut appeler « le mélange des genres », c'est-à-dire le fait d'offrir en même temps, côte à côte, les productions des saisons précédentes et celles de la nouvelle récolte de l'année en cours, notamment, pour la variété de Deglet Ennour, sans le moindre étiquetage ou précision de quelque nature que ce soit, propres à informer les acheteurs et à les éclairer sur la date de production, pour qu'ils sachent s'il s'agit de la nouvelle récolte ou de celles des saisons précédentes.
Nous avons pu constater qu'au moment où la nouvelle production est proposée sur les étals des marchands, ces derniers jours, les rayons des grandes surfaces de la Capitale offrent en abondance des paquets de dattes de deglet ennour des saisons précédentes, conservées dans des chambres frigorifiques et emballées à volonté, au gré des fournisseurs, et ce à plus de 5 dinars le kilo. Les gens en achètent, sans connaissance de cause, car ces clients iraient, sûrement, acheter des dattes de la nouvelle récolte de l'année en cours, offertes dans les étals des marchands, s'ils avaient une idée de la différence et pouvaient distinguer l'ancien du nouveau.
La diffusion des techniques de conservation au froid et de conditionnement des dattes constitue un des facteurs qui ont permis et favorisé ce mélange, car, dans le cas en question, la date d'emballage n'a aucun sens et ne représente pas un indicateur de nouveauté ou d'ancienneté. Le développement de la conservation au froid a entraîné, également, l'augmentation des prix des dattes, bien que les frais de conservation d'un kilo ne dépasse pas les 30 millimes, soit le prix de vente du kilo divisé par 150 et 200, c'est-à-dire que ces frais ne pouvaient pas justifier l'augmentation, ni les frais d'emballage non plus, s'agissant d'emballages simples.
Ainsi, dans le gouvernorat de Tozeur, un des plus grands centres de production de dattes en Tunisie, la capacité de conservation au froid a dépassé, cette année, le volume de production.
Grenades de Gabès très prisées mais chères
Autres fruits d'automne en Tunisie, réputées et très prisées, les grenades voient également leur prix augmenter d'une saison à l'autre, notamment cette année. Leurs prix à Tunis (les fameuses grenades de Gabès, notamment) ont dépassé les deux dinars, et ils se situent entre 1 dinar 200 et un peu plus de deux dinars pour les grenades de gros calibre.
Un citoyen nous a dit qu'il y a deux ans, il a été très étonné de constater qu'on vendait les grenades biologiques à plus de deux dinars le kilo, dans certaines grandes surfaces de Tunis, prix élevé , alors, par rapport à celui des grenades ordinaires, mais, a-t-il ajouté, voilà, que deux ans après, les grenades ordinaires atteignent un prix aussi élevé.
Certains attribuent l'élévation des prix des grenades à une baisse de la production, cette année, mais celle des dattes est bonne et leurs prix ont augmenté.
Salah BEN HAMADI
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Santé
1200 nouveaux cas de cancer du sein chaque année
« Le problème est que le nombre de malades est resté le même depuis…15 ans »
« Notre but est de convaincre les Tunisiennes de l'impérieuse nécessité d'un dépistage précoce »
Le Pr en chirurgie carcinologique, Monia Héchiche, déplore le manque de discernement de la part de celles parmi nos concitoyennes qui font preuve de négligence.
On n'en finit pas de le rappeler : on guérit aujourd'hui d'un cancer du sein. Cette maladie méchante et virulente qui attaque les cellules peut être éradiquée : Il suffit tout juste de s'y prendre à l'avance. En ce sens, un dépistage précoce est de mise pour mettre toutes les chances de son côté. Les détails sur la question on les a sollicités auprès du Professeur en chirurgie carcinologique, Monia Héchiche.
*Le Temps : « Les femmes tunisiennes de moins de 35 ans sont aujourd'hui touchées par le cancer du sein. Il y a de quoi s'inquiéter. Qu'en pensez-vous ? »
-Pr Monia Héchiche : Oui je confirme cette donnée. On ne sait pas pourquoi les jeunes femmes sont touchées par cette affection sous nos cieux. Mais il faut avoir présent à l'esprit que les jeunes femmes de cette tranche d'âge représentent 10% de la population dans notre pays beaucoup plus que chez les Européens où cette catégorie de citoyennes constituent seulement entre 4 à 6% de la population.
*Est-ce que vous pouvez nous dresser un état des lieux du cancer du sein dans notre pays ? Est-ce qu'il y a des recherches qui ont été entreprises sur la question ?
- Il y a 1200 nouveaux cas chaque année, selon les statistiques de l'an 2004. Probablement il y a plus actuellement. Mais quand on parle en termes de statistiques on ne peut pas avoir des données très récentes, de cette année par exemple. La guérison dépend du stade d'évolution. Si on est au stade 1 le cancer guérit à 95%. Au stade 4 on peut se rétablir de l'affection dans 30 à 40% des cas.
*Est-ce qu'on guérit totalement d'un cancer du sein sous nos cieux ?
-On ne peut parler de guérison totale. La médecine, ce n'est pas une science exacte. Mais disons qu'après cinq ans on peut dire qu'on a dépassé le cap de la maladie. Pour ce qui est du cancer du sein, on est parvenu aujourd'hui à bien l'analyser avec des données épidémiologiques qui permettent de bien disséquer la chose, de comprendre ce qui se passe au juste. Mais on ne peut pas avoir de données sur la cause de cette affection. On sait, par contre que la maternité protège du cancer du sein. L'âge moyen du cancer du sein dans notre pays est de 50 ans. Le maximum d'incidence est situé entre 40 et 60 ans.
*Que conseillez-vous aux Tunisiennes à ce propos ?
-Le cancer ne veut pas dire ; chauve et mort. Il faut donc commencer l'autopalpation à partir de 40 ans. Si la femme a un antécédent dans la famille elle devrait procéder au dépistage précoce à partir de 30 ans. Selon les chiffres internationaux, cette maladie est héréditaire entre 5 à 10%. Seul un dépistage précoce permet d'accroître les chances de guérison. Mais le problème est que le nombre de malades qui viennent consulter est resté le même depuis 15 ans. En 1969 les femmes allaient voir un spécialiste après un an d'évolution de la maladie. En 2001 les femmes consultent après 8 mois. On n'a pas beaucoup avancé dans ce sens. Dans les années 70 la taille tumorale moyenne en consultation était de 6 cm. En 2001 elle est de 45 mm. En 2004 on peut estimer que ce chiffre est réduit à 36 mm. C'est toujours énorme.
*Qu'est-ce qui fait que les Tunisiennes ne s'aperçoivent qu'il y a quelque chose qui ne va pas qu'après avoir un ganglion de 3,6cm ?
-La peur. Ce n'est pas lié au niveau d'instruction. Mais les femmes ont peur d'avoir cette maladie. Alors qu'avoir un ganglion ne veut pas dire qu'on a automatiquement un cancer du sein. Cela peut être le signe avant-coureur d'un kyste ou d'un adénofibrome. En plus le cancer ne fait pas mal. Il y a parmi nos concitoyennes celles qui croient à tort qu'on devrait avoir mal à la poitrine pour avoir le cancer.
*De mauvaises langues prétendent qu'on n'a pas assez de mammographes dans notre pays et qu'on manque de moyens pour le dépistage précoce ? Qu'en pensez-vous ?
-Un mammographe peut dépister une tumeur de moins de 2 cm. Notre but est donc d'amener les Tunisiennes à consulter avant d'avoir 2 cm de taille tumorale. Autrement ce serait perdre de l'argent pour rien, si on fait une mammographie pour une tumeur qu'on peut palper. Pour le moment, dans une première étape, notre but est de faire participer les Tunisiennes pour qu'elles adhèrent à cette stratégie de dépistage précoce. On a de la chance en Tunisie, car les dispensaires sont implantés partout dans toutes les régions du pays. Donc les femmes peuvent se faire palper dans la région où elles vivent.
*Qu'en est-il du plan national de lutte contre le cancer ?
-Grâce à ce plan, de nouveaux postes ont été ouverts. De nouvelles unités d'oncologie ont vu le jour dans plusieurs régions du pays comme, Gafsa, Jendouba et Gabès. Les femmes ne sont pas obligées de se déplacer pour faire un protocole de chimiothérapie et parfois même pour subir une opération chirurgicale. L'Association Saida a par ailleurs, soutenu le plan national pour la lutte contre le cancer. Le but étant d'informer sur cette affection, de sensibiliser les femmes d'aller consulter à temps et d'aider les personnes malades. Bien entendu, le projet de l'Institut Zahraoui demeure la plus grande réalisation de notre Association.
Votre travail de chirurgienne en cancérologie vous met en contact avec des gens en face à l'échéance de mort. Est-ce que cela vous permet d'appréhender autrement la vie ?
J'ai vu des gens qui croquaient la vie à pleines dents et du jour au lendemain leur quotidien a basculé. Cette maladie les décompose. Avec le cancer on doit avoir la foi pour ne pas succomber facilement à cette affection. Et puis, cela nous apprend à aimer la vie et à s'accrocher quand on sent qu'on va la perdre.
Mona BEN GAMRA
Pavé 1
L'âge moyen du cancer du sein dans notre pays se situe aux environs de 50 ans. Par ailleurs, la taille tumorale est de 36 mm : c'est toujours énorme.
Pavé 2
« L'Association Saida soutient le plan national de lutte contre le cancer. Et le projet de l'Institut Zahrani demeure notre plus grand objectif et sera notre plus grande réalisation »


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