L'économie mondiale ne paraît pas sortir du pétrin. D'une crise à l'autre, les prévisions de croissance et de reprise sont aujourd'hui remises à plat. Mise à part la guerre monétaire provoquée par les grandes puissances économiques mondiales, les cours des matières premières reprennent leur trend haussier, l'or atteint des records historiques, le baril s'envole et les scandales financiers continuent de truffer la scène économique et financière. Où va l'économie mondiale ? Telle est la question qui suscite aujourd'hui la polémique. Des analystes financiers et des observateurs économiques parlent d'une crise systémique qui débouchera sur une crise civilisationnelle. Quel nouveau modèle économique à adopter pour supplanter l'économie libérale. Quelle monnaie de référence internationale pour suppléer le roi dollar ? Quel mode de gouvernance à suivre : le Démocratique, l'oligarchique ou le dictatorial ?. Tout est remis en question. Entre temps, les choses vont de mal en pis, alors que les Américains et les Chinois continuent de damer le pion aux régulateurs du marché de change en malmenant leurs devises, les choses se ternissent de l'autre côté du marché. Le dollar poursuit son appréciation face à la monnaie unique européenne, les cours de l'or poursuivent leur ascension pour se situer hier vers 15 heures autour de 1384,1 dollars, soit en hausse de 0,17% par rapport au cours de la veille. L'or devient dès lors la valeur refuge pour les investisseurs. Aujourd'hui, le métal jaune est plus que jamais prisé. Des spots publicitaires sont même lancés dans certaines chaînes télévisées, notamment françaises pour sensibiliser les particuliers à vendre leur patrimoine « or ». A vrai dire les particuliers ou les consommateurs continuent de payer les pots cassés pour faire rouler la machine. Côté matières premières, les choses ne vont pas pour le mieux, les cours du baril reprennent leur envolée. Hier, vers 13 heures 20, le baril WTI américain livrable en janvier cédait 0,3% à 88,5 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance prenait 0,1% à 90,9 dollars. « Ces cours sont toujours proches des records de plus de deux ans », notent les analystes. Certains économistes parlent même d'une tendance qui ne devrait pas s'inverser. Avec la déstabilisation du marché pétrolier et l'accentuation des chicanes géopolitiques, les cours du brut pourraient aller plus loin et jouer davantage au brut pour dépasser le seuil des 100 dollars. Une nouvelle crise pétrolière est donc annoncée à l'horizon. Face à ces turbulences économiques et financières, nul ne peut prévoir de quoi demain sera fait ?. Tout clignote au rouge et la reprise tant espérée par la communauté internationale sera-t-elle renvoyée aux calendes grecques.