Par le biais du petit écran, ou la radio, nous sommes inondés par les émissions sportives, s'intéressant au football, mais force est de constater qu'abondance n'est pas synonyme de qualité. A l'heure où le développement durable est très à la mode, la majorité de ces dits programmes sont des ‘éléments' pas durables du tout, à cause de la valeur très limitée de certains consultants. De ces prétendus connaisseurs du football, dont (pour quelques uns), le superbe talent nous a capturés pendant de longues saisons, et, qui ont défilé, aux yeux de beaucoup, tels des météores, la reconversion, n'a pas autant de succès que leur passé de joueur. Absence totale, et, entière de neutralité, fioritures, verbiages, aucun scrupule à afficher son appartenance, bref, bon nombre d'eux, brûlent la majorité du temps, la corne, au lieu de l'encens. Les règlements de compte, comme dans les meilleurs films western, infligés à nos oreilles, leurs lessives sales, et, personnelles, qu'ils nous rapportent, ça ne nous fera pas la jambe plus belle. Tant pis pour le respect les millions de téléspectateurs, et, auditeurs, et, pour la considération qu'on leur doit. Que nous sachions, ces néo-professionnels du commentaire sportif, travaillent pour des médias réputés, parait-il, comme notables, par conséquent, ils doivent faire montre d'une grande objectivité, impartialité, probité, connaissance, et, honnêteté intellectuelle. Dans le village mondial où nous vivons aujourd'hui, et, grâce à certains outils, nous sommes tous devenus analystes, tous chroniqueurs, donc journalistes. Force est de constater que chez nous, la balance de ‘l'information' relative au football penche plus vers la banalité, la platitude, la petitesse… L'éthique, la morale, on s'en fout. Chacun refait son match à sa manière. Nous ne vous parlons pas du style, du vocabulaire, de la terminologie, de la nomenclature, utilisés, ils classifient, Taha Hussein, ou Najib Mahfoud, parmi les plus modestes scribouillards de la littérature arabe. Où sont ces institutions, ces conservatoires, ces encyclopédies que sont Abdelmajid Chatali, Ameur Hizem, Kamel Benzarti, Mahfoudh Benzarti, Béchir Jabbès, imités, mais jamais égalés? Le consulting sportif est une fortune pour bon nombre d'anciens joueurs, qui ont frôlé la dépression vers la fin de leur carrière, au jour d'aujourd'hui, ‘nécessiteux', devenus entraineurs par on ne sait quel concours, et, par copinage, ils nous sont imposés tant sur le tube cathodique, que sur les ondes hertziennes. Ils ont peut être un tantinet de crédibilité, mais ils ne sont en aucun cas instructifs, éducatifs, formateurs, ou enrichissants, comme le sont ces monuments virtuoses qu'on vient de citer plus haut. Certains de ces innombrables talk-shows, ou forums sont de plus en plus déconcertants.