• Les brigades de contrôle déjà à pied d'œuvre, depuis le 10 décembre, dans les hôtels et les grandes surfaces…Puis du 30 au 31, les pâtisseries…Et la nuit de fête, les contrôleurs seront dans les hôtels… - Quelques jours nous séparent du Nouvel an et les Tunisiens, grands fêtards ne manqueraient pas de le célébrer. Outre la grande consommation qui caractérise nos concitoyens lors des fêtes, religieuses ou autres, la Tunisie, pays touristique, devient la destination de nombreux étrangers qui voudraient profiter des vacances en fêtant le jour de l'an. Les hôtels et les restaurants affichent le plein et les pâtissiers se mettent « à la pâte ». Leurs vitrines nous présentent alors un étalage de gâteaux et de pâtisseries dont les couleurs et les formes attirent avant le goût. Décoration Depuis quelques temps déjà, l'ambiance se met à la fête. Les grandes surfaces offrent une décoration étincelante afin d'inciter les gens à fêter le Nouvel an dans une ambiance adéquate lumineuse et colorée. Les boutiques connaissent également un grand afflux de gens qui ne voudraient pas dire adieu à une année qui s'achève avec des vieux vêtements. Les nouvelles traditions des soirées costumées et à thème qui commencent à exister chez nous poussent les achats au-delà d'élégants vêtements de soirées. Pour le dîner de la Saint-Sylvestre impose, les dindes et poulets sont également prisés à cette période de l'année. Et les Tunisiens savent s'y mettre quand il s'agit de cuisine. Les menus seront copieux, riches et diversifiés, et on n'épargnera rien pour cela. Ainsi, il ne s'agit pas seulement de dinde farci, menu principal traditionnel, mais d'une table dont le coût devrait égaler le plaisir de la chaire qu'elle donnerait. Consommation, fêtes, célébration, décoration, lumières et bougies, de quoi faire tourner la tête lors des quelques heures aux alentours de minuit. On oublie néanmoins un facteur important dans la frénésie d'achat qui nous prend ; l'hygiène. En effet, le consommateur ne peut connaître les conditions dans lesquelles sont fabriqués les gâteaux, pâtisseries et autres délices qu'il engouffrerait lors des fêtes. D'un autre côté, la surproduction pousse quelques pâtissiers et traiteurs à négliger les conditions d'hygiène. Heureusement que la cellule du contrôle de l'hygiène, dépendant du ministère de la Santé publique, est présente là où les regards du consommateur ne peuvent arriver. Randonnées Et les agents de la cellule se sont déjà mis à la tâche ; depuis le 10 du mois de décembre, leurs « randonnées » visitent hôtels, restaurants, pâtisseries (…) En effet et en phase de préparation enclenchée depuis le 10 jusqu'au 29 décembre, le contrôle d'hygiène vise à examiner, dans les hôtels, le respect des conditions hygiéniques de conservation de produits, dans les frigos et les dépôts, ainsi que de la date de consommation. Les agents de contrôle d'hygiène vérifient si les ouvriers en contact avec les produits alimentaires ont subi les analyses médicales. Ils contrôlent par la même occasion les réseaux d'eaux chaudes et froides, leurs maintenances et leurs nettoyages afin de s'assurer qu'il n'existe point de microbes, notamment la « legionella ». Du 30 au 31 décembre, ils seront présents dans les pâtisseries non seulement pour vérifier les bonnes conditions de conservation et d'hygiène, mais également pour analyser en cas de besoin quelques échantillons afin de s'assurer qu'elles ne contiennent point de microbes. Certains d'entre eux ne fêteront pas le Nouvel an puisqu'ils seront affectés le soir de l'an dans les hôtels et les restaurants qui offrent des soirées afin de contrôler la conservation des produits, le bon nettoyage de la vaisselle utilisée et pour garder des échantillons des produits offerts afin de les analyser en cas de besoin.