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«La cité» de Kim Nguyen, prochainement sur nos écrans
Rencontre avec Ridha Turki (International Monastir Films Services)
Publié dans Le Temps le 26 - 12 - 2010

Directeur général de l'International Monastir Films Services , société qu'il a créée depuis 1987, Ridha Turki possède une riche expérience de plusieurs années en qualité d'administrateur de grandes productions étrangères en Tunisie telles que «Le Messie» de Roberto Rossellini, «Jésus de Nazareth» de Franco Zeffirelli, «Les aventures de l'arche perdue» de Steven Spielberg, «Les pirates » de Roman Polansky, «L'enquête » de Damiano Damiani, «L'incompris » de Jerry Shatzberg, «Vendredi ou la vie sauvage» de Gérard Vergez, «Le larron » de P.F. Campanile, etc… pour ne citer que ces films. Et, parmi les productions tunisiennes de l'IMFS, citons, « Les zazous de la vague » de Mohamed Ali El Okby et «Noria» de Abdellatif Ben Ammar, sans oublier les nombreuses autres productions étrangères comme, « Le patient anglais » d'Antony Minghella (9 oscars), « Qovadis » de Jerzy Kawalerowiz, «Il segreto dell'acqua » de Renato de Maria ou « La cité» de Kim Nguyen.
Ridha Turki a été honoré à plusieurs reprises et reçut en 2001 des mains du Président de la République, le Prix du meilleur exportateur du produit culturel national.
Notre rencontre avec lui dans ses locaux à la Marsa, a porté notamment sur la prochaine sortie sur nos écrans du film « La cité» ainsi que sur ses projets et réalisations.
*Le Temps : en 2008, nous avons été sollicités pour couvrir quelques scènes du tournage du film canado-suisse « La cité » qui a eu lieu à Chébika dans le sud tunisien et depuis, on n'en a plus eu de nouvelles. En tant que producteur exécutif du film, pourriez- vous nous dire quand comptiez-vous le programmer dans nos salles ?
-Ridha Turki : « La cité» a été projeté déjà au Canada en 2009. Et, suite à la décision favorable de notre ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, il a été projeté à Tunis dans le cadre de la dernière session des Journées Cinématographiques de Carthage, à raison de deux projections au Mondial et une autre au cinéma El Hambra à la Marsa. Actuellement, on pense avoir la possibilité de le programmer dans nos salles pour fin janvier 2011.
Rappelons que tourné au début de 2008, le film avait été racheté en 2009 par Films Séville après les problèmes financiers connus par la société Christal Films. Ceci explique que sa sortie en salles, en dehors de la Tunisie, ait été repoussée à plusieurs reprises.
Outre mon statut de producteur exécutif, je suis chargé de la diffusion du film dans le monde arabe et en Afrique avec la conviction aussi qu'il marchera très bien dans nos ciné-clubs vu la bonne critique qui lui a été réservée à l'étranger et l'accueil favorable aux JCC.
*Kim Nguyen a réalisé ce film tourné en Tunisie en réunissant sur le même plateau, des acteurs comme Jean Mark Barr, (Le grand bleu) Claude Legault, Sabine Karsenti et Pierre Lebeau et du côté tunisien, Lotfi Abdelli…S'adressant à la presse étrangère, le réalisateur a dit : « Je ne sais pas pourquoi, mais je voulais écrire une histoire qui se situait dans le passé pour faire une réflexion sur le présent. J'avais l'idée d'une épidémie, de mise en quarantaine, de huis clos. J'avais envie d'explorer les thèmes de la peur de l'autre dans notre village global, de la peur réelle et celle créée de toutes pièces ». De quelle peur s'agit-il au fait ?
-L'histoire se passe en 1865 en Afrique du Nord, dans les Montagnes des Aurès. Max, médecin de guerre, revient du front dans une ville qu'il ne reconnaît plus. L'armée a envahi la cité coloniale, les rues sont désertées, la communauté ancestrale, Hérénite, est soumise aux contrôles systématiques des soldats. Une communauté qui habite en ermite, haut dans les falaises, coupée du monde.
Un jour, et tout d'un coup, les choses basculent. Max doit faire face à la terrible évidence : l'horreur est de retour, elle l'a suivi jusque chez lui. Une épidémie va frapper le village, contraint à l'isolement…
En évoquant « La cité », la presse étrangère le décrit en ces termes : des décors somptueux, des images superbes, une réalisation maîtrisée et une interprétation sans reproches. Un film, je pense, qui ne manquera pas de gagner la sympathie des cinéphiles tunisiens.
*Quels sont vos projets et vos réalisations ?
-Un film d'action en pré-préparation; Khémais Khayati signera le scénario, quant au réalisateur pressenti, c'est Kamel Youssef.
J'ai comme projet aussi, une série de 4 documentaires sur l'histoire de Mahdia, « la ville miracle », réalisation de Naceur Kesraoui . Le tournage prévu pour l'automne 2011, aura pour cadre, l'Egypte, Mahdia, les musées du Bardo et de Mahdia. D'ailleurs, Kesraoui est déjà sur place en Egypte sur les traces des Fatimides. Nous avons fait d'ailleurs appel avant la conception du projet, à un historien, Riadh Mrabet et à un archéologue, Ridha Boussoffara.
Ce scénario ne débouchera pas sur la réalisation d'un film autour du conflit confessionnel entre Chiites et Sunnites; même si le nom de Mahdia évoque la confession d'Abdullah El Mahdi, et celle de la dynastie et de l'Etat fatimides. En fait, l'histoire d'une ville comme Jemma, Zouila, Tapsus, Théosdrus et Selektium remonte au règne des Phéniciens et à l'ère romaine. Celle de Mahdia évolua en étroite relation avec les différents conflits économiques, commerciaux et politiques qui ont éclaté à l'ouest du Bassin méditerranéen et qui visaient la mainmise sur ses principaux sites et lieux de passage. Mahdia joua effectivement un rôle prépondérant dans les stratégies adoptées durant ces guerres et dans leurs issues. Néanmoins, nous pensons que ce rôle fut occulté au fil des siècles. C'est pourquoi nous tenterons avec ce film, que nous voulons spectaculaire et d'une haute valeur culturelle et scientifique, de dévoiler la face cachée du passé de Mahdia et de contribuer à une meilleure compréhension de l'Histoire dans son sens plus large.
A vrai dire, Mahdia c'est ma ville natale et c'est précisément au quartier Zouila que j'ai vu le jour… Je viens d'y achever la construction d'un espace culturel baptisé « Dar Zouila » dont les travaux ont pris huit ans. Son ouverture officielle est prévue au courant du mois de janvier prochain.
Comme vous le savez déjà, Mahdia est dépourvue d'une salle de cinéma. Le seul espace qui est la maison de la culture, est inutilisable. J'espère qu'avec Dar Zouila, nous pourrions donner un nouveau souffle à l'animation culturelle dans la région et apporter ainsi notre contribution pour un nouveau départ de la maison de la culture car n'oublions pas que Mahdia est une ville universitaire qui abrite dix mille étudiants.
Propos recueillis par Sayda BEN ZINEB


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