On a pu remarquer les forces de l'ordre maîtriser la situation à Meknassi. Des jeunes ont exprimé leurs regrets quant aux événements et surtout concernant les dégâts causés aux biens publics. A deux kilomètres avant d'arriver à Menzel Bouzaiane, on était surpris que la route était bloquée par les pierres et par les jeunes qui nous obligent ainsi que ceux qui empruntaient la même route, à rebrousser chemin. « L'indifférence », montrée du doigt A Meknassi, Me Adel Ghabri a déclaré que les contestations auraient dû être dans le respect du comportement civique y ajoutant que cette délégation qui a donné au pays un nombre important de martyrs pendant la colonisation, connaît aujourd'hui le taux de chômage le plus important dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Il a mis en cause la politique de « l'indifférence » des responsables régionaux dans tous les secteurs. De son côté, M. Fayçal Mechi coiffeur, a déclaré que le calme est revenu hier à Meknassi ajoutant que les incidents étaient la conséquence du peu de développement et du chômage. Besoin d'une attitude responsable M. Maher Ghabri (agriculteur) a souhaité la fin de cette situation et mis l'accent sur la nécessité d'oeuvrer à une accalmie, indiquant que la non prise en compte des besoins des citoyens est derrière les incidents. Il est temps d'écouter les préoccupations des jeunes a-t-il ajouté. Quant à M. Faouzi Kasmi (sans emploi) il a déploré le mauvais état de l'infrastructure dans la ville et l'accumulation de problèmes. Mais il a affirmé que le souhait de tout le monde demeure un retour rapide à la normale pour étudier par la suite, et dans le calme, les différents demandes et besoins des habitants.