Cette tribulation vient d'être vécue par un citoyen de la ville de Kairouan, à la veille du nouvel an. Le jour des faits ce citoyen fonctionnaire de son état, se leva tôt pour se rendre au marché à bord de sa mobylette afin d'acheter le meilleur dindon, des légumes frais et des fruits sans oublier bien sûr les fruits secs pour fêter comme il se doit la nuit du nouvel an. Tous ces achats lui ont coûté quarante dinars sans tenir compter du gâteau déjà commandé, et qui lui revint à trente dinars. Sur le chemin de retour, il décida de passer voir un ami travaillant dans une administration pour une affaire le concernant. Cette entrevue ne dura qu'une dizaine de minutes. A sa sortie, grande fut sa surprise en constatant la disparition de sa mobylette et du gros couffin contenant tout ce qu'il venait d'acheter. Tristement, il s'assied sur une petite clôture promenant son regard avec l'espoir de revoir sa bécane; en vain ! Il se dirigea vers le poste de police pour déposer plainte contre le voleur. Le coup était douloureux, et il alla raconter ce qui lui est arrivé à sa moitié, avant de sortir à nouveau pour acheter le poulet qui remplacera cette fois-ci le dindon. Cambrioleur futé Cette histoire drôle a eu dernièrement pour cadre une luxueuse villa dans un quartier résidentiel de la ville de Kairouan, quand le maître de céans, un haut cadre fit appel à des ouvriers pour réaliser des travaux dans sa maison. Il remarqua non loin de la cuisine un jeune énergumène qui saignait. Croyant qu'il s'agissait bien d'un des ouvriers se trouvant dans sa villa il lui proposa de lui panser sa plaie. Mais le soi- disant ouvrier le remercia et fit semblant de rejoindre ses amis alors qu'en réalité il quitta discrètement la villa. De retour pour contrôler les ouvriers le propriétaire muni d'un pansement et d'autres médicaments pour secourir l'ouvrier blessé, fut surpris en apprenant que ledit ouvrier n'était finalement qu'un voleur qui s'est blessé en tombant, alors qu'il essayait de pénétrer dans la maison. Quelques minutes plus tard un voisin affolé arriva sur les lieux, et demanda aux ouvriers s'ils avaient aperçu par hasard un voleur, lequel venait de le cambrioler. Il s'est avéré en effet que le soi- disant ouvrier s'était rendu à sa sortie dans la villa voisine pour le même objet : le cambriolage Pendant qu'il se trouvait chez le dentiste... Atteint d'une rage de dent, le bonhomme, victime de vol dans la présente affaire, décida de se rendre dans un cabinet dentaire pour se faire examiner. Après l'avoir ausculté, le dentiste décida de lui arracher la dent malade. En sortant du cabinet emmitouflé dans son cache-col, gémissant de douleur le pauvre citoyen constata la disparition de sa bécane. Il se dirigea alors vers le poste de police pour raconter sa mésaventure aux agents de permanence et déposer plainte contre le voleur. Ainsi il perdit à la fois, sa dent et sa bécane !