S'il est un club qui a suscité l'admiration et le respect de tous les observateurs cette première moitié de la saison, c'est incontestablement le CSHL. Car voilà un club aux moyens financiers des plus limités, aux ressources très faibles qui est parvenu en dépit de tous ces aléas à gravir les échelons et à se classer en haut du pavé à la cinquième place parmi les meilleurs. Cette performance prend plus d'ampleur quand on sait que le groupe évolue constamment loin de ses bases suite aux travaux entamés dans son municipal fétiche. Par ailleurs, tous les engagements vis-à-vis des joueurs sont régulièrement honorés en temps et heure voulus sans le moindre retard. Vers le renforcement du BD Malheureusement, certaines figures de proue de la ville n'ont pu jusqu'à la veille du 14 janvier apporter leur contribution au BD en y participant effectivement et activement. Ils étaient irrémédiablement barrés par les autorités de l'époque pour diverses raisons connues de tout un chacun et relatives à leurs appartenances idéologiques « prohibées » par le régime déchu. Des personnalités connues pour leur attachement indéfectible aux verts et bien nanties sur le plan financier. Mais depuis, il est quasiment certain que ces « bannis », injustement et arbitrairement tenus à l'écart, vont pouvoir rallier enfin le BD actuel du fait de la levée de l'embargo à leur endroit avec l'écroulement de l'ex dynastie tyrannique. En se débarrassant de ce joug qui les a lourdement pénalisés sous l'ancien régime, ils sauront apporter le plus et sur tous les plans à la gestion des hammam-lifois. Des renforts donc de taille en perspective pour le club et qui ne manqueront pas de contribuer à l'amélioration de la situation des banlieusards. Dans cette affaire, c'est Mongi Bhar qui sera le plus heureux des présidents du moment qu'il aura désormais des alliés très solides en mesure de lui venir en aide.