De Mustapha Zoubeidi - Le quatorze de ce mois, la Révolution que nous vivons n'aura qu'un mois d'âge et déjà combien de changement s'est fait et continue de se faire dans tous les domaines. Le hasard a voulu que ce même jour du quatorze Février marque le septième anniversaire de notre unique victoire en finale de la Coupe d'Afrique des nations. D'aucuns trouveront peut être qu'il est presqu'indécent de faire le parallèle entre deux événements qu'aucun lien d'importance ne nous autorise à les mettre en comparaison. Rien, en effet, ne suggère de mettre sur le même plan un événement qui en gage le destin d'une nation toute entière et un souvenir vieux de sept ans sauf que le moteur de la détermination nous offre l'exemple parfait de ce dont il est capable lorsqu'il s'agit de parvenir à un but. Ici, en trente jours on a fait prendre un virage à l'histoire et là on nage depuis sept ans dans la léthargie. En sept ans, notre détermination au sujet qui nous préoccupe particulièrement n'a consisté qu'à une dispute entre clubs pour une suprématie locale ou entre des ambitions pour un siège de Président. Sept ans où les échecs s'égrènent plus souvent que les exploits et que les rangs de plus en plus modestes aux classements de la FIFA sont autant de sanctions. Notre début peu reluisant dans le CHAN 2011 vient encore nous signifier combien on s'est éloigné de notre statut d'il y a sept ans quand la CAN nous a situés au sommet du continent. Peut-on prétendre, même en rêve, que peut être la Révolution nationale nous servira d'exemple pour entamer celle des Instances, des clubs et des gradins?