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Reprise de la compétition: l'attente perdure…
Volley-ball
Publié dans Le Temps le 15 - 03 - 2011

A la FTVB, on bouge et on s'attèle pour sauver ce qui peut l'être encore de cette saison. La DTN a établi plusieurs calendriers et plusieurs plans en prenant en considération tous les aléas. On attend toujours la reprise de la compétition pour y voir un peu plus clair. Evidemment, c'est la sélection nationale qui est le centre d'intérêt de tous les programmes, ainsi que les équipes nationales (juniors et cadets) qui auront à prendre part à des compétitions internationales lors de l'été 2011.
Problème d'argent
Avec ces contretemps à répétition, il ne sera pas facile pour la FTVB et surtout la DTN d'établir un programme de travail à la mesure des ambitions de nos différentes sélections, toutes catégories confondues. Kamel Rekaya multiplie les contacts mais il n'est pas évident de se faire inviter à chaque fois à des tournois internationaux et encore moins d'en organiser en accueillant plusieurs pays en même temps. Le problème majeur de la DTN et de la FTVB est un problème d'argent car les caisses de cette dernière ne disposent que de la moitié de la somme nécessaire pour établir un programme de travail copieux, comme ce fut le cas au cours de l'été 2010. Et puis, il n'est plus possible de compter sur un coup de pouce de l'Etat qui a d'autres chats à fouetter. Il est clair que le sport ne constitue pas la priorité du gouvernement transitoire…
Vers la création d'un syndicat des joueurs
On en a parlé samedi sur les ondes de radio jeunes et en présence du vice-président de la FTVB M.Belhassen Boukhtioua. Il s'agit de la création d'un syndicat des joueurs appelé à défendre les intérêts de ces derniers. C'est peut-être une bonne chose, mais il faudrait le faire en gardant les pieds sur terre. Il est vrai que les dirigeants pensent en premier lieu à l'intérêt des clubs alors que la FTVB se préoccupe de celui des différentes équipes nationales. Les joueurs ont le droit d'avoir un syndicat qui défend leurs intérêts en cas de litige avec leur club. Il faudrait toutefois éviter de tirer un peu trop sur la corde car nous avons tous en mémoire les Férid Abbès qui a dissous la section volley-ball au Club Africain malgré les résultats probants des seniors et Slim Chiboub qui a dissous la section féminine à l'Espérance. Ceci pour dire que certains dirigeants pourraient opter pour cette solution en cas de problème avec leurs joueurs. La dissolution de la section volley-ball pourrait tenter plus d'un président de club qui dépense de l'argent pour une discipline sans qu'il n'y ait un quelconque retour d'investissements.
Le site de la FTVB désormais actif
Cette trêve forcée n'a pas empêché la FTVB de bouger. Son site est désormais actif et c'est un travail de fourmi accompli par l'homme à tout faire de la FTVB Ahmed Boussak. Ce dernier nous a fait savoir que le site dont l'adresse électronique est www.ftvb.org, sera à 100% opérationnel dans un peu plus de deux mois. Il faut dire qu'il l'est déjà mais il lui manque certaines données. Quoi qu'il en soit, jusqu'à hier midi, ils étaient un peu plus de 5400 visiteurs à avoir consulté ce site. Ahmed Boussak qui a fait tout seul la totalité de ce travail, lance un appel à tous ceux qui pourraient aider d'une façon ou d'une autre en collaborant avec lui en lui fournissant des documents officiels qui soient en rapport avec le volley-ball tunisien.
Le CSS brille par son absence
Chez les jeunes, le Club Sportif Sfaxien aurait brillé par son absence. Les joueurs auraient fait grève exigeant qu'ils soient liés à leur club par contrat. Une information à vérifier…
Quel adjoint pour Mkaouer?
L'entraîneur national ne se presse pas pour le choix de son adjoint. La première expérience avec Hédi Karray ne fut pas des plus heureuses et c'est ce qui explique ces tergiversations. Fethi Mkaouer prend tout son temps avant de choisir le successeur de Hédi Karray et il fait bien car il ne faut surtout pas refaire les mêmes erreurs. Les candidats ne sont pas nombreux et ils ne courent pas les rues. Tarak Ouni, Chokri Bouzidi, Rached Ben Krid, pour ne citer que ceux là, seront en compétition. L'essentiel serait de choisir un adjoint qui soit accepté par les joueurs et qui sache communiquer avec ces derniers.
Mourad AYARI
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Compression des dépenses
La FTGymnastique annule les stages à l'étranger
Eu égard à la conjoncture exceptionnelle que connaît le pays à l'aube de la « Révolution du 14 janvier », la Fédération Tunisienne de Gymnastique a pris la louable initiative d'annuler tous les stages préalablement fixés à l'étranger.
En effet, M. Fayçal Zemni à la tête de ladite fédération et soutenu par les membres fédéraux, dans une remarquable symbiose, a été d'un courage étonnant en mettant fin à des excès qui ont nui aussi bien à cette instance qu'à l'émergence de jeunes talents. Le soulèvement qui a conduit à la fuite du président déchu et la fin d'un système corrompu, a motivé davantage l'exécutif fédéral pour éradiquer le mal qui a porté du tort à notre sport. Le copinage et les pistons n'ont plus désormais droit de cité, car les sacrifices consentis pour aspirer à un véritable Etat de droit ne doivent pas être vains. Le patriotisme doit être concrétisé par des actes et non plus à travers des discours bidon. Le fait de gérer une Fédération est une responsabilité morale avant toute autre chose. Et on doit prendre soin des deniers publics pour ne pas être dilapidés à tort et à travers, et selon les humeurs comme ce fut le cas avant le 14 janvier. A titre d'exemple, la F.T.G s'est montrée hermétique face à une facture impayée depuis 2009, se rapportant à un stage effectué par Wajdi Bouallègue hébergé à l'hôtel Mouradi à Gammarth, qui exige depuis une somme importante due à des excès commis par l'athlète durant un séjour de 4 jours ( !) à cet hôtel. Et (nous précisons bien que nous sommes en possession des preuves).
De toutes les façons, le ministère en a été saisi et a été même ahurri. Ceci ne l'a pas empêché, néanmoins, d'apporter son appui à la FTG. Là, c'est toute la vérité des différends qui ont opposé la Fédération à la famille Bouallègue, même si, dans l'émission « Belmakchouf » Hatem Trabelsi a été d'un avis tout autre. Pourtant c'était un joueur professionnel et qui en savait mieux que quiconque les exigences. On doute fort que lors de son passage à Ajax, le club hollandais lui permettait ce genre d'excès !!!


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