Le secteur des agences de voyages se trouve aujourd'hui dans une situation morose. Il traverse une crise qui fait de cette activité un secteur sinistré comme l'ont précisé les agents de voyages du Cap Bon lors de leur réunion mensuelle à Hammamet, qui malgré la crise, n'ont pas resté les bras croisés pour préserver le secteur et sauver la saison touristique. Toutefois estiment –ils . Ceci nécessite des mesures de soutien aux 76 agences de voyages de la région notamment la flexibilité des banques et le rééchelonnement des paiements et l'octroi des facilités de caisse par les banques. La conjoncture est très difficile avouent-ils. Le chômage guette l'activité face au mutisme de l'administration. Très pessimistes, les agents de voyages capbonais n'ont pas caché leur inquiétude quant à la situation du secteur qui passe par une période difficile, pouvant même menacer sa pérennité, si elle perdure. Plus de mille emplois dans la région Nabeul-Hammamet et Kélibia vont disparaître au cas où les promesses de l'administration ne seront pas tenues. Et là les voyagistes capbonais appellent les ministère du tourisme, des affaires sociales et des finances à concrétiser les dernières mesures visant à dynamiser le secteur notamment le report de la cotisation de la caisse nationale de sécurité sociale de 2011 à 2012, l'intervention auprès de la banque centrale et des organismes financiers pour un report des échéances des crédits en cours et du leasing sans intérêts complémentaires, la réforme de la fiscalité (TVA, taxe routière) et le remboursement des redevances versées pour des opérations touristiques annulées telles que la chasse. « La correspondance de la FTAV du 7 février et la réunion avec le ministre du tourisme sont restées sans suite alors que d'autres secteurs comme l'agriculture et l'industrie ont bénéficié des mesures concrètes nous a précisé Ahmed Bettaïeb, Président de la Fédération régionale des agences de voyages du Cap Bon qui ne mâche pas ses mots : « Maintenant que la crise est là, nous voulons en tant qu'agents de voyages préserver l'emploi et éviter la fermeture de nos entreprises. Nous avons beaucoup attendu et nous exigeons une réponse sous huitaine pour pouvoir agir en conséquence ». Il est vrai que pour éviter que nos agences de voyages ne mettent la clé sous le paillasson, l'administration doit un devoir de vérité à ces voyagistes. Sans quoi, ces entreprises risquent de fermer leurs portes.