La grève des joueurs du Stade Tunisien entamée mercredi après midi, et, poursuivie hier, risque de faire voler en éclats, la partition technique fignolée par le coach principal, et, son staff. Les problèmes de tous les employés du club n'ont pas été solutionnés. Un fameux dicton nous vient à l'esprit : ‘si tu ne participes pas à la lutte, tu participes à la défaite'. Une bonne partie des dirigeants actuels a choisi la seconde hypothèse. Qui à démissionner, qui à capituler, qui à s'évaporer, qui à fuir ses responsabilités… Quel courage! En tous les cas, cette étiquette d'inaptes, criée haut et fort par quelques fans, va leur coller au dos tant qu'ils vivront. Nous venons d'apprendre qu'un groupe de stadistes intellectuels, se sentant victimes morales, compte, dans les heures qui viennent, saisir le procureur de la République, puis porter plainte avec constitution de partie civile. Où est la transparence? L'inexplicable, non divulgation des états financiers du Stade Tunisien, par les membres du bureau directeur, ou plutôt ceux qui restent, n'a pas encouragé certains à présenter leurs candidatures. Non seulement ces dits membres ne veulent plus bouger le doigt, mais, aussi, avons-nous l'impression, ils tiennent (au vu de leur comportement) à laisser le club à genoux. La preuve, aucun scénario en vue de sauver les meubles n'a été imaginé. Aucune action de rassemblement des proches du club n'a été engagée. Equipes de foot, basket, et, hand à la rue, jeunes laissés pour compte, finances plus que claudicantes… où va le club du Bardo? Des comportements bizarres, d'avant le 14 janvier. MAE NDLR : Nous venons d'apprendre que les joueurs reprendront aujourd'hui les entraînements grâce aux efforts personnels de l'entraîneur Patrick Liewig.