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« Head hunter » ou comment dénicher la perle rare ?
Publié dans Le Temps le 04 - 05 - 2011

Qu'est ce qu'un chasseur de têtes, aussi appelé «Head hunter» dans les pays anglo-saxons ??
Vous en avez sûrement entendu parler. En fait, c'est très simple, un « chasseur » de têtes est un recruteur d'un autre genre, ciblant généralement les cadres supérieurs et autres postes à hautes responsabilités, jouant le rôle d'un intermédiaire entre l'entreprise et le candidat potentiel.
Dans ce métier, discrétion et confidentialité sont de mise. Ce sont même les deux atouts que doit détenir tout bon chasseur qui se respecte, et cela pour une raison simple ; une grande majorité des candidats « chassés » le sont par des entreprises concurrentes, très souvent dans des secteurs d'activités telles la finance, les nouvelles technologies et l'industrie.
Un chasseur de têtes opère rarement seul. Depuis plus d'une décennie, le nombre de cabinets spécialisés dans ce genre de recrutement a explosé, leur mission première est de décrypter et répondre aux attentes des entreprises, identifier les profils les plus intéressants, puis les contacter.
Certes, les grandes entreprises ont souvent un département Ressources Humaines considérablement développé. Pour quelles raisons, diriez-vous elles fontappel aux cabinets de chasseurs de têtes ? En vérité, les entreprises choisissent l'option des cabinets d'une manière ponctuelle, généralement, elles évitent de contacter directement un candidat travaillant pour une entreprise rivale.
Pour mener à bien la mission, un grand nombre d'instruments sont mis à la disposition d'un chasseur : banque de CV, revues spécialisées, sites internet, le bouche-à-oreille, associations d'anciens élèves, les propres contacts, bref tous les moyens sont bons pour débusquer l'oiseau rare !
Pour certains, ces méthodes de recrutement peuvent paraître peu conventionnelles, contraignantes pour le candidat, alors que, contrairement aux apparences, au terme de cette « traque » tout les protagonistes en sortent gagnants. En effet, dans la plupart des cas, sinon la totalité, les candidats chassés se voient proposés des augmentations de salaires allant de 25 à 30%, encore faut-il qu'ils sautent le pas. Concernant les chasseurs, ils sont rarement rémunérés en fonction du nombre des candidats chassés et suggérés aux entreprises, cela pouvant entrainer inévitablement une détérioration de la qualité des profils présentés. En revanche, un chasseur de têtes novice et fraîchement débarqué dans le métier peut toucher de 25000 à 40000$ annuels (d'après un site spécialisé), pour atteindre les 75000$ pour les plus expérimentés et les plus chevronnés d'entre eux. Du côté de l'entreprise en question, avoir recours à un cabinet de chasseurs de têtes présente plusieurs avantages. Souvent, une grande firme de renom évite soigneusement d'annoncer une vacance de poste de haut responsable en son sein, et ainsi ne pas risquer d'éveiller les soupçons de ces concurrentes, et de leurs dévoiler ces perspectives stratégiques futures par la même occasion. C'est pour cette raison qu'une entreprise préfère confier ce genre de taches aux cabinets, où discrétion et confidentialité règnent, et cerise sur le gâteau, ses recruteurs s'engagent à reprendre la recherche si le candidat initial ne séduit pas.
A l'international, ces pratiques sont de plus en plus en vogue. Les spécialistes affirment que plus de 20% des recrutements en France se concrétisent via les cabinets de chasseurs de têtes, grâce à des cabinets tel que Michael Page, Mercuri Urval, Mac Allister, Hudson Egon Zehnder International, Russell Reynolds, Human Resource Value, Cabinet Emprise, Spencer Stuart, Boyden, Heidrick & Struggle pour n'en citer qu'eux. Sur le plan national à présent, c'est une autre paire de manche ! En Tunisie, le nombre d'entreprises ayant recourt aux prestations de ses cabinets est quasi-nul, sinon inexistant.
A mon avis, au vu de la conjoncture économique que vit le pays actuellement, s'engouffrer dans cette brèche encore inexplorée, en lançant sa start-up dédiée à ce métier, devrait être une idée susceptible d'intéresser plus d'un.
Ghazy Ben Hassine (Institut Supérieur de Gestion)


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