Mohamed Ali Ganzouî convoqué devant le juge d'instruction Mohamed Ali Ganzouî passera, aujourd'hui mercredi 4 mai 2011, devant un des juges d'instruction du Tribunal de première instance de Tunis pour répondre des accusations de torture qui lui sont reprochées alors qu'il occupait les postes de directeur de la sûreté nationale et de secrétaire d'Etat à l'Intérieur chargé de la sûreté. Mohamed Ali Ganzouî serait impliqué dans deux affaires de torture dont l'une où il est associé à Abdallah Kallel. D'autre part, un des juges d'instruction a entendu, lundi et mardi 2 et 3 mai 2011, un haut officier de l'armée nationale, en qualité de victime et témoin dans l'affaire de «tentative de coup d'Etat «, plus connue sous d'appellation de « l'affaire de Barraket Essahel « au début des années quatre vingt-dix. Et on croit savoir que Abdallah Kallel doit comparaître, prochainement, dans le cadre de cette affaire où il est accusé, également, de torture. Un nouveau premier président à la Cour de cassation Le magistrat de troisième grade Férid Sakka a été nommé premier président de la Cour de cassation, apprend-on dans un communiqué du ministère de la Justice. Grève au tribunal cantonal de Zaghouan Un grand nombre de fonctionnaires du tribunal cantonal de Zaghouan ont observé, hier, une grève, revendiquant le départ du président du tribunal pour «non respect des principes du comportement civique» avec le personnel, ce qui a paralysé le travail au sein de cet établissement. Les fonctionnaires ont été soutenus par des membres de la commission pour la protection de la Révolution à Zaghouan, actifs dans les domaines judiciaires. Ce mouvement de protestation a été contesté par un petit nombre de fonctionnaires du tribunal ainsi que par des justiciables qui y ont vu «une atteinte à leurs intérêts». Le procureur de la République de Zaghouan a convoqué les fonctionnaires du tribunal cantonal afin de s'enquérir des véritables raisons de la grève. Blocage des services du gouvernorat et de la direction régionale de la santé à Gafsa Les services du gouvernorat de Gafsa et de la direction régionale de la santé publique ont été suspendus, hier, à cause de la recrudescence des mouvements de protestation de chômeurs. Dès les premières heures de la matinée, un groupe d'auxiliaires de la santé au chômage ont empêché les cadres et agents de la direction régionale de la santé d'accéder à leurs bureaux, pour protester contre la lenteur du ministère de la santé publique dans la résolution de leur problème d'emploi, a constaté la correspondante de l'agence TAP. Ces contestataires observent un sit-in, depuis deux mois, devant le siège de la direction régionale de la santé. D'autre part, les fonctionnaires du gouvernorat ont entamé, hier, une grève pour protester contre les agressions dont ils font l'objet dans l'exercice de leur fonction, selon un communiqué de la commission syndicale des agents et fonctionnaires du gouvernorat. Les employés appellent les autorités concernées à prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme aux attaques des contestataires qui, pour réclamer un emploi, envahissent leurs bureaux et tentent de les déloger. Pour sa part, le personnel de Radio Gafsa réclame une protection et l'accélération de l'installation d'un système de sécurité dans les bâtiments de l'établissement après les intrusions répétées des protestataires qui revendiquent une couverture médiatique de leur mouvement. Dans un communiqué publié par leur syndicat, les employés de la radio réitèrent leur solidarité avec les «revendications légitimes» des citoyens et leur volonté de faire parvenir leur voix conformément aux exigences de la profession tout en refusant de telles tentatives d'intrusion dans les locaux de la radio.