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Les pitreries de M. Rajhi
Publié dans Le Temps le 06 - 05 - 2011

A force de jouer au politique atypique, excentrique, anti-conventionnel et trop libre de s'assumer dans ses idées comme sa façon d'être, le basculement dans l'hérésie devient systématique. Coluche, comique grave et génial, mais qui faisait rire et pleurer, qui faisait frémir par les frondes à l'adresse de la classe politique, aura bouleversé – à une époque charnière de l'histoire de la France – la perception qu'avaient les Français de la politique.
Il ridiculisa celle-ci en déclarant sa candidature à la présidence. Quelque part aussi il l'aura ennoblie. Les Mitterrand, Giscard et tous les autres se sont aussi vus en lui, arrière-miroir… miroir aux fantasmes…
Rajhi jouerait aux Coluches ? Il n'en a pas la dimension. Celui que les Tunisiens, à peine affranchis des « goulags de Carthage », et qui recherchaient des repères, sinon un leader ou (des leaders) pour leur révolution, ont cru déceler en ce monsieur sorti d'on ne sait où, racontant comment ses cadres l'ont agressé et lui ont pris son portable (alors qu'il était ministre de l'Intérieur), une sorte de génie de la communication, un bonhomme aux traits un peu trop angéliques pour être ceux de celui qui ordonne à ses troupes de porter haut la matraque. Fantasmes, sans doute. Crédulité aussi. Naïveté, certainement. Car ce monsieur aura dépecé la nomenclature du ministère de l'Intérieur et procédé à une espèce de massacre à la tronçonneuse. Tous y sont passés. Mais il n'est pas dit que tous les méchants aient été punis et qu'on ait épargné quelques uns parmi les bons ! Il a eu entre les mains une bombe et, traversé par une espèce d'illumination messianique, il s'est totalement déconnecté des réalités. Car en ce moment où le pays vit sur un brasier, accuser une armée républicaine et qui n'a pas tiré sur les citoyens, d'intention de putsh, avec le concours de Caïd Essebsi, est dangereux et même très grave… Attiser les feux du régionalisme, l'est tout autant. Déceler une éminence grise en la personne de Kamel Letaïef, cela fait, aussi ,partie d'une fable fantasmée, elle aussi.
Et alors le seul moyen d'éviter que les poudres de la colère ne parlent, c'est de faire taire Rajhi.
Ou plutôt, de ne pas le prendre au sérieux parce qu'à l'évidence, il joue aux pitres et il ne se prend pas lui-même au sérieux.


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