Alors que la reprise des entrainements avait eu lieu normalement le mercredi après le repos salutaire accordé aux troupes par Adel Sellimi au retour de Sfax, les choses tournèrent contre toute attente au drame le lendemain le jeudi. Tous les joueurs brillèrent par leur absence pour la séance matinale. Motif : trois mois de salaires non payés ! Pour l'administration, il s'agissait tout simplement d'un léger contre temps du fait de l'absence du président du pays étant à Doubaï pour affaire avec affirmation que l'argent était bel et bien disponible dans les caisses. Retournement de situation l'après midi, les joueurs revinrent à de meilleurs sentiments et regagnèrent le stade pour s'y entrainer mais ils étaient accompagnés par un huissier notaire (pourquoi ?). Sitôt sur place, ils en furent empêchés par la direction : interdiction absolue et irrévocable de fouler la pelouse par le truchement d'un …huissier notaire mandaté par le club ! Avec le calendrier infernal et les matches cruciaux restant à disputer pour les gabésiens, pareilles guéguerres ne plaident nullement en faveur du vœu du tout Gabès de sauver les meubles des ménzéliens et du maintien de la Zliza parmi l'élite. Si ce n'est pas malheureux et grandement dommage !