La nouvelle loi à été soumise aux confrères par voie de référendum interne depuis décembre 2010 Il est tout à fait légitime de la part des avocats, a-t-il fait remarquer, de demander, par le biais de l'ordre des avocats qui les représentent, d'amender la loi réglementant leur profession, afin de leur conférer davantage de garanties et de leur permettre de travailler dans les conditions les plus adéquates. C'est la raison pour laquelle d'ailleurs, la nouvelle loi a été soumise à l'avis des confrères, par voie de référendum interne, en décembre 2010. Au préalable tous les points qui prêtaient à confusion ou demandaient des éclaircissements ont été discutés au cours de plusieurs réunion de travail. Il faut dire que tous les, confrères ont manifesté le désir de voir paraître une nouvelle loi de la profession qui soit plus à jour . N'oublions pas qu'en 1989, date du dernier amendement de la loi sur la profession nous étions 1200 avocats. Actuellement nous sommes 8000 . Les conditions ont changé et la conjoncture aussi, surtout après la Révolution. La polémique actuelle soulevée par les magistrats et les notaires, constitue une tempête dans un verre d'eau. Les magistrats critique l'empressement à faire passer le projet de loi sans l'avoir soumis aux autres structures du corps judiciaire. Ce n'est pas du tout un empressement, puisque la révision de la loi a été entamée depuis 2010 et a fait l'objet de plusieurs discussions de la part des confrères concernés. Quant à la limite d'âge pour accéder à la profession, entre 20 et 40 ans, ne porte en aucun cas préjudice aux magistrats, mais évite que la profession soit une échappatoire ou une escale pour ceux qui termine une carrière ailleurs, ou ceux qui sont remerciés pour des dérapages dans l'exercice de leur fonction, que ce soit dans l'administration publique ou une société privée. L'article 2 réserve à l'avocat la rédaction de certains actes de sociétés. Ce n'est nullement un empiètement sur le domaine des notaires qui continueront à rédiger des actes authentiques, dans le cadre de ce que leur confère la loi . On n'a pas du tout parlé de rédiger des constats ou de recevoir des témoignages ou des déclarations, domaine qui leur est réservé et sur lequel il n'y a eu aucun empiètement de notre part en vertu de cette nouvelle loi. Pour toutes ces raisons, cette polémique n'a pas du tout sa raison d'être. Bien au contraire elle constitue un obstacle à l'évolution d'une profession noble dont le but est de défendre les droits de l'Homme et d'être au diapason des pays où l'indépendance de la justice constitue la meilleure garantie de la démocratie.