L'Equipe nationale a mis mercredi le cap sur la capitale du Malawi où l'attend un match d'une importance capitale pour le football tunisien. Les choses ont mal commencé pour la délégation tunisienne dans la mesure où l'avion spécial affrêté pour la circonstance doit obligatoirement transiter par l'aéroport de Djaména au Tchad pour le plein de kérosène. Or, une fois sur place, point de kérosène. Pourtant les responsables dudit aéroport étaient au courant du passage obligé de l'avion pour s'approvisionner en carburant. Il fallait donc patienter le temps de permettre aux responsables de l'aéroport de N'Djaména de contacter leurs homologues de…Naïrobi pour une commande ferme de kérosène. Les Tunisiens devaient, à leur corps défendant, faire face à un autre problème à partir du moment où ils ont appris sur place que l'aéroport de Blantyre au Malawi ne peut accueillir d'avions à partir de 18 heures faute de lumière ! Fallait-il donc passer la nuit du mercredi à jeudi dans la capitale tchadienne ? Non dans la mesure où les contacts avec Blantyre ont permis de découvrir que c'était tout simplement une rumeur infondée. Une fois effectué le plein de kérosène l'avion a pu décoller pour arriver aux environs de 20h30 dans la capitale du Malawi. Pas moins de treize heures à bord de l'avion et dire qu'il s'agit d'un vol spécial. Bref. Les choses vont vite rentrer dans l'ordre et le préparateur physique a pu soumettre les joueurs à une courte séance de décrassage sur les lieux même de l'hôtel. Une dernière séance est programmée pour aujourd'hui à l'heure de la rencontre sur la pelouse synthétique du stade qui abritera la rencontre de demain/