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Le mystère reste entier
Disparition de l'Airbus d'Air France
Publié dans Le Temps le 06 - 06 - 2009


La météo complique les recherches
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La piste du problème technique se confirme
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Un passager allemand sauvé parce que trop en avance
Le Temps-Agences - Le mystère de la disparition en plein océan Atlantique de l'Airbus d'Air France était relancé hier après que le Brésil a admis que les débris retrouvés par l'armée brésilienne ne sont pas ceux de l'appareil.
"C'est une mauvaise nouvelle évidemment, car on eut préféré que cela vienne de l'avion et qu'on ait des informations", a réagi le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau sur RTL. "Le temps joue contre nous (...), et il faut tout faire pour récupérer les enregistreurs de vol et donc certainement élargir la zone pour poursuivre les recherches", a ajouté M. Bussereau.
Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a annoncé hier que l'enquête sur le vol Rio-Paris a permis d'établir "à partir de l'exploitation des messages automatiques transmis par l'avion, l'incohérence des différentes vitesses mesurées".
L'avion possède différents calculateurs afin de mesurer la vitesse et "il s'avère qu'il y avait une incohérence entre ces vitesses" mesurées, a expliqué une porte-parole du BEA. L'enquête a aussi permis de confirmer la présence à proximité de la route prévue de l'avion au-dessus de l'Atlantique des phénomènes orageux particuliers.
Toutefois, le bureau précise qu'"il convient d'éviter toute interprétation hâtive ou spéculation" pour le moment.
Une partie des familles des victimes étaient de leur côté attendues près du lieu de la catastrophe de l'Airbus qui s'est abîmé avec 228 personnes à bord, dont 72 Français et 59 Brésiliens, dans la nuit de dimanche à lundi.
L'armée de l'air brésilienne a indiqué que les familles devaient se rendre à Recife, sur la côte nord-est, à quelque 1.000 km de la zone de recherche, mais un membre des familles a déclaré que celles-ci voulaient se rendre sur l'île de Fernando de Noronha, à 360 km de la côte, où est située la base avancée des opérations.
Dans la matinée de jeudi, le général Ramon Cardoso, directeur du département de contrôle de l'espace aérien brésilien, avait annoncé que la Marine avait récupéré une première pièce provenant de la soute à bagages de l'Airbus.
Mais quelques heures plus tard, il a dû faire machine arrière: "jusqu'à présent, aucune pièce de l'avion (d'Air France) n'a été récupérée", a-t-il dit à la presse.
Il a expliqué que la pièce remontée par un hélicoptère était "en bois" et qu'il "n'existait pas de pièces en bois sur cet avion" (l'Airbus, ndlr). "On peut ainsi confirmer que cette pièce ne faisait pas partie des débris de l'avion".
Le général Cardoso a aussi affirmé que le liquide découvert à la surface de la mer provenait "d'un navire, pas d'un avion" car il s'agissait d'huile et pas de kérosène.
Cet élément pourrait relancer l'hypothèse d'une explosion, que le ministre de la Défense Nelson Jobim avait jugé "improbable" jeudi du fait de la présence de carburant à la surface de l'océan.
Pour la cinquième journée consécutive, une flottille d'avions et de navires devait ainsi reprendre sa chasse pour récupérer les débris de l'Airbus - et si possible localiser les boites noires - et lever le voile sur sa disparition inexpliquée.
C'est aussi pour tenter de comprendre que les familles devaient se rendre dans la zone des recherches.
"Nous voulons aller voir comment avancent les opérations de recherche, comment sont faites les recherches, c'est important pour nous de pouvoir voir", a expliqué Nelson Farias Marinho à la presse, après avoir rencontré dans un hôtel de Rio le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
M. Kouchner, venu pour quelques heures à Rio exprimer sa solidarité aux familles endeuillées, a affirmé "qu'il faudra du temps" pour connaître les causes de la catastrophe en référence aux 3 à 4.000 mètres de profondeur de l'océan Atlantique dans la zone où les débris de l'Airbus A330 ont été repérés.
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La météo complique les recherches

Le Temps-Agences - Les mauvaises conditions météorologiques hier dans la région où se concentrent les recherches de l'Airbus d'Air France rendent plus difficile la visualisation de débris par l'armée de l'air brésilienne (FAB), a annoncé un porte-parole.
Le général Ramon Cardoso de la FAB a dit "que la visibilité est mauvaise", au large des côtes de Fernando de Noronha, "en raison de la pluie" et que les "vols de reconnaissance sont réalisés dans cinq autres zones où les conditions météorologiques sont meilleures".
"Il n'y a aucune nouveauté. La visibilité est réduite et nous avons choisi cinq zones pour faire la reconnaissance aérienne où la visibilité est meilleure", a dit le général au cours d'un point de presse.
Il a précisé que "le périmètre des recherches" avait été "élargi" car les courants marins et les vents déplacent les débris.
Trois navires de la Marine sont dans la région, à environ 1.000 km au large de la côte, pour procéder au repêchage des débris qui doivent être ensuite transportés pour analyse à Recife, la capitale du Pernambouc, sur la côte nord-est.
"Nous ne sommes pas en train de travailler sur les causes de l'accident", a dit le général qui a souligné que l'armée de l'air brésilienne se contentait de rechercher des traces de l'avion.
Un petit groupe de familles de victimes de l'Airbus d'Air France est arrivé vendredi matin à Recife, en provenance de Rio, pour accompagner les recherches au plus près.
"Nous avons fait venir un pilote qui a participé aux recherches visuelles des débris pour qu'il parle aux familles et leur explique comment elles sont faites", a dit le général Cardoso. Les équipes vont axer leurs recherches à partir sur le repêchage des débris repérés au cours des derniers jours très au large de Fernando de Noronha et non plus sur la recherche de survivants, selon lui.
"Les familles n'iront pas à Fernando de Noronha et rentrent ce soir à Rio. Nous allons leur expliquer les difficultés de la visualisation. Il faut des avions et des équipes spéciales", a ajouté l'officier.
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La piste du problème technique se confirme

Le Temps-Agences - Les premiers éléments de l'enquête française sur l'accident du vol Air France Rio-Paris mettent en lumière des problèmes dans la mesure des vitesses de l'avion, dont les débris n'ont toujours pas été retrouvés quatre jours après sa disparition avec 228 personnes à bord.
Le constructeur Airbus a envoyé dans la nuit de jeudi à vendredi une recommandation à tous ses clients sur les procédures à suivre en cas d'incohérence des vitesses mesurées, situation dans laquelle s'est trouvée l'A330 accidenté.
L'enquête a en effet permis d'établir "à partir de l'exploitation des messages automatiques transmis par l'avion, l'incohérence des différentes vitesses mesurées" par l'Airbus A330, a annoncé vendredi le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), dans un communiqué.
L'avion possède différents calculateurs afin de mesurer la vitesse et "il s'avère qu'il y avait une incohérence entre ces vitesses" mesurées, a expliqué une porte-parole du BEA, chargé de l'enquête technique française sur la catastrophe.
L'A330 avait transmis une série de messages automatiques de maintenance, faisant notamment état de différentes pannes de systèmes.
L'enquête a aussi permis de confirmer "la présence à proximité de la route prévue de l'avion au-dessus de l'Atlantique" de phénomènes orageux caractéristiques des régions équatoriales.
"Il convient d'éviter toute interprétation hâtive ou spéculation sur la base d'informations parcellaires et non validées", souligne cependant le Bureau, qui doit tenir une conférence de presse samedi matin.
Les causes de la catastrophe restent d'autant plus difficiles à élucider que les débris repérés mardi par l'armée brésilienne dans l'Atlantique n'appartiennent pas à l'A 330, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement par les autorités brésiliennes et françaises.
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Un passager allemand sauvé parce que trop en avance
Le Temps-Agences - Un physiothérapeute allemand de 39 ans qui avait réservé sur le vol AF 447 Rio-Paris a obtenu une place dans un autre avion trois heures plus tôt parce qu'il était arrivé très en avance à l'aéroport.
Emin Hasic, originaire de la ville de Barssel, dans le nord de l'Allemagne, se trouvait au Brésil pour une conférence.
L'histoire est publiée hier dans la presse allemande.
"Je n'oublierai jamais comment l'hôtesse du guichet d'embarquement a pris ma valise et assuré que cela ne posait aucun problème de partir plus tôt", a-t-il confié au journal Ostfriesen Zeitung. "J'ai pris 15 fois l'avion dans ma vie mais jamais on ne m'avait proposé un vol de ce genre."
Ce n'est que lundi après-midi qu'Emin Hasic a appris la nouvelle de la disparition de l'Airbus A330 dans l'océan Atlantique, en écoutant la radio dans une voiture qui le ramenait de l'aéroport de Brême.
"J'étais en état de choc et j'ai ressenti un grand vide en moi", a-t-il confié au Nordwest-Zeitung.


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