Jour "J" pour l'Espérance Sportive de Tunis ce soir, au stade olympique de Radès. Pour les joueurs et toutes les composantes de leur staff technique et médical. Pour Hamdi Meddeb et son équipe dirigeante tous présents jeudi soir au complexe Hassen Belkhodja, aux côtés de tous les présidents de sections du club et de plusieurs anciens joueurs. Pour les supporters qui ont accouru dès le premières heures de la matinée du même jeudi pour acquérir le précieux sésame pour accéder au stade de Radès. Une forme à confirmer sur le terrain L'Espérance Sportive de Tunis est prête pour le rendez-vous de cette fin d'après-midi, personne n'en doute. Il n'y a qu'à voir la mine de l'entraîneur Nabil Maâloul pour s'en convaincre et s'en persuader. Une mine qui a rassuré tout son entourage et notamment ses joueurs. Tous convaincus que « cette fois ou jamais dans la mesure où toutes les conditions ont été réunies pour permettre à l'équipe d'accéder à ce stade aussi avancé de la reine de compétitions africaines. Ces conditions le sont encore à l'heure qu'il est pour enfin toucher au sacre et participer dans quelques semaines au Mondial des clubs au Japon. Qu'en est-il de l'état des lieux à quelques heures du coup d'envoi de la rencontre ? Hier, au cours de son point de presse d'avant match, Nabil Maâloul a rassuré tous les présents sur la forme affichée par ses joueurs. Une forme à confirmer sur le terrain, le ballon était dans le camp de ces derniers. Des ambitions affichées ouvertement En face, le Wydad de Casablanca continue à croire en ses chances en dépit du déplacement et des deux absences de taille dans ses rangs à savoir Al Khaliqui et Lemyaghri. Ces derniers ayant tenu à être parmi leurs coéquipiers pour les soutenir moralement. Deux absences qui ne semblent pas préoccuper et les joueurs et Michel Decastel, qui ont affiché leurs prétentions y compris le gardien qui remplacera Lemyaghri dans les buts et q ui se dit psychologiquement prêt pour répondre à la confiance de son entraîneur et des supporters dont le nombre dépasserait les 2000. Il n'échappe à personne que les « Wydadi » ont bien préparé leur finale retour encouragés par le 0 à 0 concédé chez eux au cours de la finale aller. Un score qu'ils estiment positif mieux qu'un 1 à 1 dixit Michel Decastel, rien qu'au vu de leur seconde période de jeu bien approximative. Une équipe marocaine bien pointilleuse sur chaque détail, facteur qui reflète parfaitement les ambitions affichées par les visiteurs, qui reconnaissent, néanmoins, que leur tâche sera ardue. Rejet du fameux 50-50 Ceci dit, comment évaluer les chances des uns et des autres ? On continue à mettre l'accent sur ce fameux 50-50. Un pourcentage que rejette la partie espérantiste qui insiste sur ce « cette fois-ci ou jamais » partant du fait que l'Espérance est la meilleure équipe du continent et que responsables, staff technique et médical méritent d'être récompensés pour les efforts humains et financiers déployés depuis le mois de mars dernier. Quid de Afful et Msakni Alors quelle formation ce soir, face au Wydad de Casablanca ? Il ne faut pas être sorcier pour le savoir car il ne faut pas s'attendre à des surprises après avoir suivi les deux dernières séances d'entraînement. Deux incertitudes : la première concerne Afful. Dans quel poste va-t-il être aligné sur le flanc droit de la défense ou l'entrejeu ? La seconde concerne Msakni, va-t-il être aligné d'entrée ou en cours du jeu ? La réponse sera connue dans quelques heures. Une certitude, cette fois-ci, la titularisation d'entrée de Oussama Darragi. Nabil Maâloul l'a toujours annoncé : Darragi est incontournable quand l'Espérance évolue à Radès. Aux côtés de Msakni ? Pas forcément. Attendons voir. Le rôle important des supporters Ils seront 50.000 ce soir, sur les gradins du stade de Radès. Peut-être même davantage. Ils seront tous derrière leurs joueurs, 90 minutes durant. La « dakhla » sera au rendez-vous, une motivation supplémentaire pour les joueurs « sang et or » ! Mais l'essentiel est à trouver dans le comportement des supporters. On s'attend à ce qu'ils respectent les engagements pris des dernières réunions avec Hamdi Meddeb comme avec les responsables du ministère de l'Intérieur : l'union sacrée entre les sept groupes de supporters, un encadrement de tous les instants et pas de fumigènes. Que la fête soit totale. Rafik BEN ARFA
Arbitre de la finale L'Ivoirien Doué Noumandiez Il est Ivoirien, né le 19 septembre 1970. Il est international depuis 2004. Ses principales prestations sur le plan international furent lors de : - la CAN 2009 avec deux rencontres dont la finale - la CAN 2010, deux matches - la CAN 2011 des – 17 ans, un match - la CAN 2011 senior trois matches