Deux semaines après avoir entamé de fort belle manière son exercice, le Stade Tunisien a enfilé un nouveau succès, s'offrant cette fois-ci l'Espérance Sportive de Zarzis. Pour être honnête, le club local a beaucoup de mérite, pour avoir dominé quasiment tous les débats, mais, celui visiteur, n'a pas été à la hauteur des aspirations des siens. Il n'y a pas lieu de l'enguirlander encore plus, car il était très amoindri. Il est connu de tous, que lorsque quelques cadres manquent à l'appel, cela, en général influe négativement sur le rendement de toute formation. Pour Nabil Kouki, la victoire enregistrée hier, n'est peut être pas la plus marquante, mais, elle est sûrement, très importante pour le moral de ses troupes, et, pour les duels qui profilent à l'horizon. Un quart d'heure fou Dès le coup de sifflet initial de l'arbitre, Iheb M'sakni, et, ses amis se sont installés dans le camp de leurs rivaux, et, leur pressing n'a pas tardé à amener ses fruits. Vers la 4ème minute, le préposé au tableau d'affichage avait commencé à travailler, puisque le club du Bardo avait réussi à inaugurer la marque par le ragaillardi Majdi Mosrati. Un but extraordinaire dans sa construction, et, somptueux dans sa finition. Il y avait beaucoup de force dans le tir, et autant de précision. Wissem Naouali n'y pouvait rien. Depuis, les Sudistes touchés dans leur moral, et, surpris par la débauche d'énergie des Stadistes, paraissaient comme asphyxiés. A la 6ème, 8ème (balle renvoyée par la transversale), 9ème, 24ème, 29ème, 32ème, 40ème Ben Ammar, M'sakni, Ayari, et, Selliti (trois fois), avaient l'occasion de corser la marque, mais leur manque de lucidité avait fait que celle-ci en resta là. Durant toute cette première tranche de jeu, il n'y avait lieu de souligner qu'un seul essai sérieux des visiteurs. Vers la 35ème, Maher Ameur avait une belle opportunité. Au lieu d'opter pour la solution individuelle, il a préféré celle collective. Sans succès. 2ème mi-temps animée Au retour des vestiaires, rien n'a changé, et, les locaux, comme dès les premières minutes initiales avaient étouffé leurs rivaux corsetés de toutes parts. Vers la 49ème, Amine Haj Saïd avait commis une grossière faute sur Majdi Mosrati (auteur d'un spectaculaire slalom), que l'arbitre n'hésita pas à sanctionner. Iheb M'sakni se chargea de l'exécution de la sentence. Wissem Naouali devina la trajectoire, mais, il était en retard. Il n'y avait presque plus de match. Des deux bancs, les coaches avaient tenté de rafraîchir le jeu en incorporant des joueurs frais, et, cela a été payant. D'un côté Akram Maâtoug, la première balle qu'il a touchée avait fini sa course au fond du sac (76ème). De l'autre Hassine Idrissi, joueur libyen assez intéressant, en touchant son premier ballon, il a été cisaillé par Martial. Maher Ameur n'a pas raté la transformation du penalty, prenant à contre pied le spécialiste Rami Jeridi. Le score devait en rester là. MAE
Synopsis Stade Olympique d'El Menzah Temps maussade Pelouse grasse Assistance faible ST – ESZ : 3 à 1 Buts de : Majdi Mosrati (4ème), Iheb M'sakni (49ème), Akram Maâtoug (76ème), pour le ST, et, Maher Ameur pour l'ESZ (79ème). Arbitrage de Adel Sghaïer, assisté par Anouar Sakma, et, Mohamed Mehrez. Quatrième arbitre : Mohamed Belhassen. Commissaire du match : Mohamed Ali Sellimi. Formations des deux équipes : ST : Rami Jeridi – Martial Kouassi – Amine Neffati – Aymen Ayari – Mohamed Ali Guizani – Aubin Kokou – Majdi Mosrati – Iheb M'sakni – Mohamed Ben Ammar – Mohamed Selliti. ESZ : Wissem Naouali – Lyes Smaâli - Montacer Ben Aouida – Malek Bhar – Alaeddine Bouslimi – Amine Haj Saïd – Anis Khedher – Sadok Lourimi – Charfeddine Belhaj – Maher Ameur – Bassem Boudafra. Joueurs avertis : ST : Amine Neffati, et, Martial Kouassi. ESZ : Montacer Ben Aouida, Malek Bhar, Amine Haj Saïd, Maher Ameur, et Lyes Smaâli. Remplacements : ST : Mohamed Selliti, par Akram Maâtoug (74ème), Mohamed Ben Ammar par Mehdi Ben Dhifallah (74ème), Malek Landolsi par Houcème Dridi (81ème). ESZ : Montacer Ben Aouida, par Sofiène Ksaïri (29ème), Amine Haj Saïd (55ème), et, Anis Khedher par hassine Idrissi (78ème).