Vers la réunification du MDS Le secrétaire général du Mouvement des Démocrates Socialistes (MDS), Ahmed Khaskhoussi, a plaidé, dans un communiqué publié hier, pour la réunification du parti. «Le MDS doit plus que jamais resserrer ses rangs à l'heure où le paysage politique national s'oriente vers la constitution de coalitions et des grands pôles», a-t-il indiqué. Le MDS s'était scindé en deux tendances depuis le début des années 90 dans le sillage du refus de certains de ses fondateurs de faire front commun avec le parti au pouvoir lors des élections législatives de 1989. Cette vieille division est restée d'actualité après la chute de l'ancien régime, l'aile dure du parti menée par Ahmed Khaskhoussi ayant considéré que les structures qui ont été élues après le premier congrès du parti sont fantoches. Durant les élections de l'Assemblée constituante, les deux tendances ont présenté des listes parallèles au nom du MDS. La majorité de ces listes parallèles ont été invalidées en vertu de la loi électorale, ce qui a contribué à réduire le nombre des sièges remportées par le parti fondé en 1978 par Ahmed Mestiri à deux seulement.
La BAD offre 148 millions de dinars pour le rachat du siège du RCD La Banque Africaine de Développement (BAD) a offert 148 millions de dinars pour racheter le siège central du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), l'ex parti au pouvoir dissous par la justice, selon des sources bien informées au ministère des domaines de l'Etat. Cette offre financière dépasse celle de Tunisie Télécom qui convoite également l'imposant immeuble situé à l'avenue Mohamed V. Aux dernières nouvelles, le Premier ministère pourrait, toutefois, quitter ses locaux à la Kasbah pour s'installer au siège de l'ex parti de Ben Ali. A noter que l'opération de recensement des biens immobiliers du RCD a fait ressortir que ce parti dispose de quelque 1750 biens immobiliers aux quatre coins de la République, dont 280 sièges de fédérations destouriennes et 29 locaux qui étaient mis à la disposition des comités de coordination.
Hizb Ettahrir dément sa légalisation Le parti islamiste Hizb Ettahrir a démenti, hier, sa légalisation. «Nous n'avons pas encore obtenu le visa légal, mais nous nous attachons à ce droit légitime », affirme Ridha Belhadj, porte-parole de ce parti qui prône l'instauration d'un califat islamique et rejette la démocratie et le pluralisme politique. Des informations sur la légalisation de Hizb Ettahrir ont circulé ces derniers jours sur des sites internet et le réseau social Facebook. Ces informations font suite aux récentes déclarations de Rached Ghannouchi, leader du mouvement islamiste Ennahdha, qui s'est déclaré en faveur de la légalisation du parti Ettahrir à condition qu'il respecte la loi.
Le PCOT fête son 26ème anniversaire Le Parti Communiste ouvrier de Tunisie (PCOT) organise depuis hier une série de meetings sur le thème « les préoccupations des classes ouvrières » dans le cadre de la célébration de son 26ème anniversaire. Ce parti fondé le 3 janvier 1986 par des marxistes léninistes réunis autour de Hamma Hammami se targue d'avoir mené depuis sa naissance une lutte sans merci contre la dictature. L'opposition farouche au régime du président Bourguiba et de son successeur a coûté au leader de cette formation d'extrême gauche de lourdes condamnations à la prison ferme. Très actif dans l'Université où il dispose d'une branche estudiantine, l'Union de la jeunesse communiste de Tunisie (UJCT), le PCOT s'est fermement opposé à la répression subie dès la fin des années 80 par les islamistes tout en rejetant leurs thèses. A travers son journal Al-Badil (L'Alternative), le PCOT a également dénoncé le climat de répression et de corruption qui régnait dans le pays. Il avait aussi régulièrement appelé au boycott des «mascarades électorales» qui se terminaient toutes par des scores staliniens de 99% en faveur des représentants du Rassemblement Constitutionnel Démocratique. Samir Ben Amor, premier conseiller du président de la République L'avocat Samir Ben Amor vient d'être nommé premier conseiller du président de la République. Ce membre du Bureau politique du Congrès pour la république (CPR) était, un temps, pressenti pour le poste de ministre du Transport qui a été finalement accordé à Abdelkarim Harouni du mouvement Ennahdha. Me Ben Amor est le deuxième membre du CPR à rejoindre le staff présidentiel, après Imed Daïmi, qui a été nommé directeur du cabinet du président de la République. Le président de la République et ancien secrétaire général du CPR , Moncef Marzouki, semble ainsi s'entourer de ses anciens compagnons de route.
Répartition des responsabilités au sein des commissions permanentes de l'UGTT Les membres des commissions permanentes de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) élus lors du congrès de Tabarka ont procédé, lundi, à la répartition des responsabilités au sein de ces deux commissions. Ainsi, le syndicaliste Mohamed Thabet a été désigné rapporteur général de la commission nationale du règlementent intérieur. Habib H'laïem a été, quant à lui, élu rapporteur général de la commission nationale du contrôle financier.
Habib Guiza, unique porte-parole officiel de la CGTT La Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT) a publié, hier, un communiqué dans lequel elle précise que le Habib Guiza est le seul porte parole de l'organisation. Elu secrétaire général de cette organisation lors d'un congrès tenu les 3 et 4 décembre dernier, Habib Guiza est contesté par une partie des adhérents à l'organisation. Menés par Nasreddine Bouzraâ, ces derniers estiment que le premier congrès de la CGTT est « illégal », vu que Habib Guiza a perdu sa qualité de secrétaire général de la confédération depuis le 9 novembre 2011 lorsque la majorité des syndicats lui ont retiré leur confiance. Habib Guiza se dit, de son côté, légitime, rappelant qu'il est le fondateur de la CGTT. Il met aussi l'accent sur sa brillante élection au poste de secrétaire général lors du premiers congrès de la confédération avec 118 voix sur un total de 129 électeurs.
L'élection du bâtonnier par intérim reportée pour le 5 janvier La réunion du Conseil de l'Ordre des avocats prévue , hier, n'a pas abouti à l'élection d'un bâtonnier par intérim en remplacement de Me Abderrazak Kilani , qui vient d'être nommé ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec l'Assemblée constituante. Me Rached Fray, l'un des membres du conseil, a eu un malaise qui a nécessité son transfert à l'hôpital. L'élection d'un bâtonnier par intérim a été ainsi reportée pour le 5 janvier. Selon les informations qui circulent dans les coulisses du palais de justice de Tunis, plusieurs candidats brigueront le poste de bâtonnier par intérim qui devrait diriger le barreau jusqu'en juin 2013, date de la prochaine assemblée générale élective du Conseil de l'Ordre. Les noms de Mes Rached Fray et Mohamed Néjib Ben Youssef sont cités dans les coulisses. La candidature de Me Akremi, l'actuelle trésorière de l'Ordre, semble compromise par le fait qu'elle soit l'épouse de Noureddine B'hiri, le nouveau ministre de la Justice.