Me Azoury, avocat de Ben Ali, se rebiffe encore une fois en protestant énergiquement contre la vente aux enchères des palais de Hammamet, Sidi Dhrif, Hammam Sousse et Mornag. Aussi est-il décidé, précise-t-il à porter plainte, devant les tribunaux ainsi que devant le comité des droits de l'Homme de Genève pour vente illégale. L'attitude de l'éminent avocat, est pour le moins, étonnante, car il est loin de méconnaître la loi. Ce qu'il peut ignorer par contre, c'est la vérité sur la situation concernant ces biens, que Ben Ali considère comme siens. Ces palais qui étaient naguère des palais présidentiels, sont les biens de l'Etat et non les biens privés du président déchu. Ils sont construits grâce aux deniers publics et de ce fait ils reviennent au peuple. Ils peuvent de ce fait être vendus, sans la procédure préalable consistant à en déposséder Ben Ali, qui était sur le plan juridique, considéré comme un simple locataire…à titre bénévole. On serait donc très curieux de connaître l'objet de la plainte que menace de présenter Me Azoury en l'occurrence. A moins qu'il exhibe en dernière minute des actes de propriété de ces palais au nom de son client, ou un droit à l'usucapion, occupation ad vitam Aeternam, allant de pair avec l'exercice d'un mandat à vie à la présidence de la République !