A peine l'affaire Chamseddine Dhaouadi résolue, qu'une autre, dans la foulée, vient de surgir mettant de nouveau en conflit le CSS au CSHL. Le nouveau contentieux tourne, cette fois, au tour de la participation de Soumah Naby au match rejoué mardi dernier entre Clubistes Sfaxiens et Hammam-Lifois. Contentieux soulevé par ces derniers après qu'ils aient procédé avant le coup d'envoi de ladite rencontre à des réserves techniques sur la qualification du joueur guinéen. Pour le club de Boukournine, Soumah Naby ne devait pas être, ce jour-là, de la partie car étant sous le coup d'une suspension d'un match après son expulsion au cours de la finale du tournoi de l'Amitié contre le Stade Tunisien. Les Hammam-Lifois estiment que Naby, suspendu d'un match, n'était pas donc habilité à participer au prochain match officiel de son équipe qui a coïncidé justement avec la rencontre d'ouverture CSS-CSH-Lif joué le 6 novembre. Par conséquent le club « Noir et Blanc », toujours d'après la logique des Hammam-Lifois, étant lui-même fautif ne pouvait pas bénéficier du jugement rendu par la FTF de faire rejouer le match. Un simple pétard mouillé Les réserves formulées par le CSH-Lif n'ont toutefois aucune chance d'être prises en compte dans la mesure où la LNFP n'a pas avisé officiellement par courrier le CSS de la suspension de son joueur avant le dit match et donc il était en droit d'aligner son joueur. Quand le Club Sfaxien a été saisi de la suspension de Soumah Naby au lendemain de son match contre le CSH-Lif, il ne l'a pas aligné le match d'après contre l'A.S.Gabès (2ème journée). Le CSS comme on pourrait le constater n'est l'auteur d'aucune entrave, dans le cas d'espèce, aux règlements et c'est pourquoi nous pensons que les réserves des Hammam-Lifois pourraient s'avérer un simple pétard mouillé. Le C.S.H-Lif a perdu dans l'affaire Chamseddine Dhaouadi trois points mais il a, entre-temps, encaissé un beau pactole en le vendant à l'Etoile (on parle d'un montant supérieur à 300 mille dinars). Comme quoi il faut savoir être un bon joueur.