Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) poursuit son action d'appui à la transition démocratique en Tunisie, surtout dans son processus électoral. Un atelier de formation de deux jours a été organisé cette semaine, à Tunis, à l'attention de la société civile axé sur le thème de la planification stratégique du processus électoral. Ces actions du PNUD avaient commencé depuis le mois d'avril 2011. Il s'agit de fournir des données sur les expériences internationales dans l'organisation des élections. Vincent Da Cruz, conseiller en opérations électorales, confie au Temps, que ce projet d'appui se fonde sur trois composantes. La première se résume à l'appui aux institutions électorales. Un travail a été réalisé avec l'Instance Supérieure Indépendante des Elections (ISIE) en mettant à sa disposition l'expérience comparative internationale sur l'organisation des élections. Des réunions ont été organisées sur des questions précises de l'ISIE. La deuxième composante concerne le travail effectué avec la société civile. Des ateliers de formation ont été organisés pour de nombreuses associations pour étoffer leurs capacités dans le processus électoral. La troisième composante revient à l'appui aux femmes politiques. C'est un travail effectué avec les femmes candidates concernant, entre autres, la manière avec laquelle se tient une campagne électorale. Des candidates de différents partis politiques ont profité de cette formation. Six ateliers de formation ont été organisés, l'année dernière, au profit de la société civile à Tozeur, Tunis, Hammamet, Kairouan, Tabarka et Zaghouan. La décentralisation des actions de formation était totale. Ces actions réussies ont incité les associations de la société civile à en revendiquer davantage. Le PNUD continue à fournir son appui aux prochaines élections. Deux séries de séminaires sont programmés. Le programme appelé «bridge», est international. Il s'effectue avec une méthodologie arrêtée depuis dix ans. Il est demandé aux facilitateurs (formateurs) d'être accrédités. Il s'agit de former des facilitateurs qui assureront la relève par la suite.