Sit-in de protestation des forces de sécurité intérieure, à Tataouine Le syndicat régional des forces de sécurité intérieure du gouvernorat de Tataouine a organisé, hier matin, un sit-in de protestation. Les protestataires ont appelé à l'application de la loi et à la réhabilitation des agents de sécurité, en particulier dans cette région où les forces de sécurité font face aux contrebandiers en tout genre le long des frontières. Dans un communiqué rendu public, le syndicat dénonce les agressions physiques et verbales contre les agents de sécurité qui ont atteint, parfois, la liquidation physique. Le syndicat souligne, en outre, l'engagement des agents de sécurité à poursuivre l'accomplissement de leur devoir envers la patrie et les citoyens, réaffirmant leur ferme détermination à servir le pays et à défendre leurs droits.
Sit-in des agents et cadres des laboratoires ADWYA Les agents et cadres des laboratoires ADWYA ont observé, hier matin, un mouvement de protestation, devant le siège de leur société, et bloqué, brièvement, la route reliant Tunis-la Marsa, au niveau de Sidi Daoud. Ce qui a provoqué un encombrement de la circulation et quelques altercations entre sit-inneurs et usagers de la route. Les contestataires réclament l'annulation de la décision de justice ordonnant la démolition d'une partie de la clôture des laboratoires ADWYA, objet de litige entre la société et un hôtel voisin. Selon le plaignant cette clôture bloque une voie publique menant à l'hôtel. L'application de cette décision nécessite six mois de travaux pour le déplacement des réseaux d'eau potable, de gaz naturel et d'électricité, ce qui impliquerait l'arrêt de l'activité des laboratoires ADWYA qui emploient 500 personnes, affirme, dans une déclaration à l'agence Tap, la secrétaire générale du syndicat de base de la société, Chiraz Belhaj Younes. De son côté, le promoteur de l'hôtel, Mohamed Debbiche,se dit prêt à prendre en charge les travaux nécessaires, dans les plus brefs délais.
Maintien pour aujourd'hui de la grève des enseignants du primaire La grève dans les écoles primaires décidée pour demain est maintenue. L'organisation de ce mouvement de protestation a été annoncée depuis le 5 du mois. Contacté par l'Agence TAP, le secrétaire général de l'enseignement de base, Tahar Dhaker explique cette décision par « l'échec des négociations entreprises avec le ministère de l'éducation autour des revendications des instituteurs ». La réunion des membres du syndicat avec le ministère de tutelle qui s'est poursuivie jusqu'à midi, n'a abouti à aucun compromis justifiant l'annulation de la grève, a-t-il indiqué. Les propositions avancées par le ministère, en réponse aux revendications des enseignants du primaire « sont en deçà des attentes », a estimé le syndicaliste. Le département suggère de remplacer la prime des fournitures de la rentrée scolaire, (180 dinars brut), à une majoration de 3750 millimes du salaire mensuel. De leur coté, les instituteurs réclament une prime égale à un salaire mensuel qui sera versée en début d'année scolaire. Les enseignants du primaire revendiquent, également, l'amélioration de leur statut, le développement de l'infrastructure scolaire et la réduction du nombre d'élèves par classe. Ils demandent une prime spéciale à l'instar de celle dont bénéficient d'autres corps de la fonction publique.
Sfax : Une décharge transformée en jardin public à l'initiative d'une entreprise Une entreprise installée à la zone industrielle “Madagascar” à Sfax a pris l'initiative de transformer, en collaboration avec la municipalité de la région, une décharge anarchique en un jardin public, a annoncé hier le bureau de communication de la municipalité. L'aménagement du jardin d'une superficie de 800 m2, a été financé par l'entreprise,moyennant une enveloppe estimée à 25 mille dinars. La municipalité a assuré les travaux d'aménagements ornementaux, la plantation florale, l'éclairage, l'installation des conteneurs à déchets en plus de l'affichage des panneaux de sensibilisation à l'importance de la protection des espaces verts.