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Quand on ménage le chou et la chèvre
Dossier : L'économie nationale en pleine tourmente-politique
Publié dans Le Temps le 19 - 06 - 2012

Aujourd'hui à plus d'un an et demi du déclenchement de la Révolution, la conjoncture économique nationale n'arrive pas encore à quitter la poudrière volcanique dans laquelle on l'a précipité. Les conflits politiques et les tensions sociales continuent de reléguer le volet économique au second plan, alors que celui-ci fut l'étincelle qui a détonné le brasier et ravagé la dictature et ses despotes.
Malgré des signes de reprise annoncés par le gouvernement, les indicateurs de base de l'économie nationale et le baromètre économique attestent du contraire pour retomber de nouveau dans un pessimisme exacerbant. Entre guerre des chiffres, dégradation de la note souveraine du pays, la révision à la baisse de la notation de cinq banques de la place, le manque de liquidité bancaire, la poursuite des tensions inflationnistes, l'explosion du chômage et pour clore ce sombre tableau nous revenons aux turbulences nous ne pouvons passer sous silence les jours d'enfer des événements survenus la semaine dernière et leurs éventuels fâcheux contrecoups sur la rétrospective économique d'ici, la fin de l'année en cours. Entre temps, le gouvernement laisse apparaître son inefficacité à « ménager la chèvre et le chou » et accuse quelques forces perturbatrices de leur mettre les bâtons dans les roues. Comment peut-on sortir de ce bourbier et sauver l'économie nationale ?
Nous donnons la parole aux économistes et aux financiers pour donner leurs avis et enrichir la réflexion autour des moyens à même de surpasser la zone de turbulence.
Par Yosr GUERFEL AKKARI

Questions à Mohamed Haddar, Président de l'ASECTU
Le triptyque : Efficacité ; Attractivité ; Solidarité

« La Tunisie a besoin d'un leadership politique " visionnaire " et d'une administration efficace pour organiser l'économie et motiver le peuple. »
Economia : Comment évaluez-vous la situation économique du pays. Est-on vraiment sorti de la zone de turbulences comme le laisse entendre le gouvernement provisoire ?
Mohamed Haddar : Le 14 janvier, les Tunisiens réclamaient la dignité et la liberté. Quinze mois après la révolution, ces deux revendications demeurent les plus grands défis du pays avec un climat social tendu. Le chômage, principalement celui des jeunes diplômés et des régions intérieures est au cœur des problèmes sociaux, économiques et politiques.
D'environ 500 mille en 2010, dont 157 mille diplômés du supérieur, le nombre de chômeurs est passé, selon les dernières estimations de l'INS à 710 mille dont 221 mille diplômés durant le premier trimestre 2012. Le taux de chômage est passé de 13% à 18%. Les demandes additionnelles d'emploi resteront pressantes durant la période 2012-2016 autour de 80 mille par an. Les sortants de l'Enseignement supérieur qui sont passés de 4 mille diplômés en 1987 à 21 mille en 1999-2000 seront au nombre d'environ 70 mille diplômés en moyenne par an. L'insertion de ces diplômés constituera le défi majeur des dix prochaines années.
Faire face au problème du chômage, en cette période de transition, n'est pas de tout repos. Les attentes sont énormes et les marges des politiques publiques pour relancer l'économie ; développer les régions et baisser la tension sur le marché du travail sont réduites.
Selon l'INS, le taux de croissance du PIB (à prix constant) a atteint les 4,8% au terme du premier trimestre de l'année 2012. La guerre des chiffres et le maquillage des statistiques sont-ils de retour ?
Le régime de Ben Ali a tellement mystifié la réalité à coup de manipulations douteuses et de censure institutionnalisée de certaines statistiques publiques, qu'il a fini par croire en ses propres mensonges.
Dans la vie économique et politique post révolution, aucune argumentation n'est concevable sans avancer des chiffres fiables et bien perçus par les citoyens. La légitimité du pouvoir en place est tirée à partir des statistiques électorales non remises en question. La perception du développement économique, le succès des politiques sociales sont résumés à travers des données fiables. De nos jours il est très difficile, voire impossible de concevoir et justifier les politiques économiques sans se baser sur des statistiques transparentes et crédibles. Ainsi, la statistique est un ingrédient indispensable pour prendre les bonnes décisions afin de répondre aux grandes questions économiques que se posent les Tunisiens. Nous avons pensé que le gouvernement en place donne un signal fort pour rompre avec le passé et fera l'effort nécessaire pour concrétiser l'indépendance de l'INS afin de réconcilier la population avec les données statistiques. Le "remerciement" de l'ancien Directeur général de cet institut ne concrétise pas cette démarche et on retombe dans le doute surtout que certains responsables ne maîtrisant pas ces questions avancent des chiffres très divergents et parfois contradictoires. Le taux de 4,8%, en glissement annuel, avancé alimente davantage la confusion. En glissement trimestriel, il est de 1,2%.
La dégradation de la note souveraine de la Tunisie a fait couler beaucoup d'encre. Qu'en pensez-vous ? Quels sont ses impacts directs, indirects ou croisés sur l'économie nationale?
Effectivement, cette dégradation de la note souveraine de la Tunisie a alimenté un grand débat très contradictoire. Le gouvernement minimise l'impact de cette dégradation ; met en doute la crédibilité de l'agence ; accuse certains "tunisiens" qui ont livré de fausses informations et enfin, montre du doigt un bouc émissaire à savoir la banque centrale avec sa la politique monétaire comme la cause principale de cette situation. Nous retrouvons la thèse du complot. Par contre l'opposition crie à l'échec du gouvernement et appelle à sa démission. Pour comprendre ce qui s'est passé, il faut tout d'abord analyser la question loin des polémiques politiques et politiciennes. Standard and Poor's (S&P) est l'une des trois plus grandes agences de notation. Son travail consiste à évaluer la capacité d'une banque, d'une entreprise ou d'un Etat à rembourser ses dettes. Pour un Etat donné, cette évaluation est basée sur cinq scores : politique ; économique avec les données passées et actuelles mais surtout avec les perspectives de croissance ; la position extérieure du pays ; la flexibilité de la politique budgétaire et enfin la flexibilité de la politique monétaire. Cette évaluation est un élément important dans la prise de décisions des investisseurs. Pour le Tunisien cette note a été attendue. Le gouvernement tunisien n'aurait pas dû entrer dans des débats stériles. Son devoir est de prendre cette évaluation comme un signal fort pour réviser ses politiques. Pour les Tunisiens la question n'est pas de polémiquer sur cette dégradation de deux crans. Il fallait plutôt tirer les conséquences d'une telle décision. Bien scrutée par les investisseurs étrangers, son impact dépasse de loin le coût du crédit. La tâche dans ce cas, est de rétablir rapidement la confiance en donnant des signaux forts aux citoyens et aux investisseurs. Cela permettrait de faire redémarrer une machine économique en panne mais aussi mettre en place un programme ambitieux qui assure au peuple tunisien de demain, à la fois, la prospérité et la solidarité.
Le plan social et économique présenté par le Gouvernement parviendra-t-il à tempérer les tensions économiques et sociales ?
Répondre à des besoins sociaux urgents et créer un climat de confiance avec les citoyens et les investisseurs sont les priorités. Cela implique une culture de la vérité et de la sincérité. Quand on demande aux citoyens des sacrifices, il faut que les dirigeants et l'Administration donnent l'exemple. Des responsables dont le discours est confus ne peuvent être crédibles. Les citoyens ont besoin de dirigeants "modèles" capables de démontrer leur compétence ; leur sincérité ; leur amour pour la nation et leurs capacités à aller au bout d'objectifs clairement annoncés pour l'intérêt de l'ensemble des citoyens.
Comment envisagez-vous l'avenir économique du pays à moyen terme. Et qu'en est-il du rôle de l'indépendance des organes de contrôle dont la BCT et le CMF dans l'ancrage de la démocratie économique ?
En 25-30 ans (Tunisie 2040), notre pays peut accéder au stade de pays développés. Ce rêve est possible. Certains pays, comme la Malaisie ou Singapour l'ont réalisé. La Tunisie, par l'intelligence de son peuple, principalement sa jeunesse éduquée et ambitieuse peut le faire. Il faut y croire. Il faut aussi une volonté politique ferme pour accompagner ce rêve. Pour cela, il faut des institutions et des réformes structurelles adéquates qui permettent d'accroître substantiellement le revenu par habitant ; de maîtriser le chômage ; de réduire les inégalités, la pauvreté et la marginalisation, grâce à une croissance soutenue à forte valeur ajoutée, résultat d'une hausse substantielle et de la dynamisation de l'investissement privé national ; l'accroissement de l'investissement direct étranger (IDE) avec des transferts de capitaux, de technologies, de connaissances et de savoir-faire permettent l'acquisition d'avantages construits à forte dose technologique et l'amélioration de la productivité.
Pour cela, la Tunisie a besoin d'un leadership politique " visionnaire " et d'une administration efficace pour organiser l'économie et motiver le peuple. Elle a besoin d'une vision consensuelle sur l'objectif du développement qui indique un idéal à atteindre à long terme et qui donne une visibilité claire du futur souhaité et possible pour ses enfants. Cette vision exprime d'abord et avant tout, les désirs et les attentes partagés des Tunisiens à l'égard du développement futur à long terme du pays. Avec un tel horizon, le pays doit à la fois anticiper en élaborant des scénarios exploratoires et agir en formulant des stratégies et des programmes pour un futur pressenti et voulu, par opposition à un futur incertain qui serait laissé au gré des événements ou à un futur composé de la simple extrapolation du présent. C'est la première étape dans l'expression du changement souhaité en donnant une direction au développement économique et social.
Mon sentiment profond est que les difficultés actuelles nous offrent une opportunité unique pour que notre pays soit prospère et solidaire. La prospérité future du pays repose, en grande partie, sur le doublement de l'investissement des entreprises et un secteur privé dynamique et innovant, capable de relever les défis, pour qu'il puisse répondre à cet enjeu de création d'entreprises, de richesses et d'emplois. Elle repose aussi sur le rôle stratégique que doit jouer l'Etat. Ainsi, les deux grandes composantes d'un développement durable sont l'efficacité économique et l'équité sociale. Pour que la Tunisie soit prospère et solidaire, il faut construire un pays compétitif, attractif et solidaire où la technologie, l'innovation et la créativité assureront un nouveau dynamisme.
Propos Recueillis par Y.G.A


Moez Laâbidi, universitaire et membre du Conseil d'Administration de la BCT.

« Le secteur bancaire connaît des problèmes de créances douteuses et un déficit de gouvernance »
Propos recueillis par Zied DABBAR

La situation économique du pays est de plus en plus préoccupante. Le rôle du secteur bancaire est assez important dans la relance économique. Toutefois, l'engagement du secteur bancaire demeure en deçà des attentes. Ci-dessous explication de Moez Laâbidi, universitaire et membre du Conseil d'Administration de la BCT.

Economia : on a remis en question la fiabilité des agences de notations suite à la dernière dégradation de la note de la Tunisie. Qu'en dites-vous ?
Moez Labidi : les agences de notation sont sollicitées par les gouvernements pour évaluer les risques d'un pays. Le recours aux agences de notation s'explique par le fait qu'il faut au moins avoir deux notations pour permettre à un pays de recourir au marché international pour s'emprunter. Traditionnellement, la dégradation de la note de la Tunisie signifie l'augmentation de l'intérêt des prêts. Cette dégradation pourrait également affecter les investissements directs étrangers. Cet effet, s'explique par l'augmentation des coûts de prime d'assurances pour les garanties de risques qui vont augmenter dans un pays risqué. Il y a aussi des effets sur le marché. Les obligations anciennes, de la Tunisie ont été achetées dans un niveau d' « investement grade ». Ces obligations pourraient être vendues à cause de cette dégradation. Grosso modo, le risque n'est pas trop important puisque la dette du marché représente aux alentours de 20% de la dette du pays. Mais le pouvoir de négociation à l'échelle internationale pourrait s'affaiblir, en négociant des nouveaux crédits.
La Tunisie va solliciter des fonds sous garantie américaine. Serait-ce nuisible à l'économie du pays?
Non, je ne le pense pas. Le passage par l'intermédiaire d'une grande puissance économique dont la réputation est bonne sur le marché international n'est pas un danger. Concernant les raisons de la dégradation, plusieurs pensent que la dégradation est due à la crise de la zone euro qui a affecté la Tunisie. Je ne pense pas que cet argument est vrai. Car la dégradation est due à la crise européenne, le Maroc serait aussi concerné et il aurait subi une dégradation de sa note, ce qui n'est pas le cas. Il y a aussi ceux qui pensent que c'est le rendement du secteur bancaire qui a causé cette dégradation. A cet égard, je tiens à préciser que le secteur bancaire n'a pas un rôle déterminant dans cela, mais il a parallèlement un rôle important. Car, tout simplement si le secteur bancaire était la cause principale de la dégradation, d'autres pays qui possèdent un secteur bancaire plus développé que le notre, l'Egypte en l'occurrence, aurait une note plus meilleure que la Tunisie. Or, ce qui n'est pas le cas, car la note de l'Egypte est B et celle de la Tunisie est BB.
Or, cela ne vaudrait pas dire aussi que le secteur bancaire n'a pas besoin de réforme. Le secteur bancaire connaît des problèmes de créances douteuses et un déficit de gouvernance. La majorité de ces problèmes existent en fait au niveau des banques publiques.
Quelles sont les réformes à engager dans le secteur bancaire ?
Actuellement le secteur bancaire connaît quatre problèmes. Il s'agit en premier lieu d'un déficit de gouvernance hérité des années passées. Le deuxième problème concerne les créances douteuses entre autres les crédits non performants. Le retard dans la règlementation prudentielle. On n'a pas encore achevé la mise en place des normes du projet Balle II. Le quatrième problème touche à la taille des banques de la place. En fait le secteur bancaire en Tunisie est constitué des petites banques. La banque tunisienne n'a pas atteint la taille critique d'une banque performante. Et qui dit petite banque dit toujours l'augmentation des coûts des opérations bancaires. La Tunisie n'a pas encore un champion national ni régional ce qui empêche souvent de financer des grands projets dont le potentiel est énorme chez les pays voisins à l'instar de la Libye. Par conséquent, les banques ne pourraient pas investir dans des nouveaux systèmes d'informations lourds pour mieux gérer les risques. Les banquiers perdent de plus en plus leurs vocations de preneurs de risques avec les investisseurs. Ils commencent à accorder des crédits sur la base d'une garantie. Grosso modo, la réforme du secteur bancaire est un grand chantier. Je dirais bien aussi que cette réforme réside surtout dans l'instauration de la bonne gouvernance.
L'Etat pourrait-il prendre l'initiative et fonder un champion régional ?
Ce sont les banques qui ont déjà une taille respectable qui devraient avancer pour assainir leur bilan et appliquer les règles de bonne gouvernance. A cet égard, il convient de rappeler que la fusion de quelques banques privées est souhaitable, alors qu'elle devient un projet très difficile à réaliser au niveau des banques étatiques.


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