Scène 12 (suite) -Abou Jahl : En effet, c'est Mohamed qui arrive et l'homme qui le suit c'est son ami Aboubakr ! -Omaya : Attendez, on va se marrer ! Il ramasse un vieil os de mouton, et le montrant à Mohamed, il lui dit : tu as vu cet os ? Tu prétends que Dieu est capable de le ranimer ? A l'aide de cet os il souffle à la figure de Mohamed qui s'essuie la figure sans rien dire -Aboubakr, soupirant et l'air dégoûté, lève les bras au ciel en s'exclamant à voix basse : « Allah nous requerrons tous Ta clémence. -Mohamed : En effet, nous ne pouvons que requérir la clémence et la miséricorde d'Allah -Omaya : D'après ce que tu dis, après ma mort, et une fois réduit à l'état d'os, comme celui que je tiens, je peux réintégrer mon état actuel ? -Mohamed : Absolument ! -Omeya : Ah bon ? Il me ressuscite après avoir été réduit au même état que ce bout d'os ! -Mohamed cite un verset du Coran de la sourate Ya çin « L'homme ne voit-il pas que Nous l'avons créé d'une goutte de sperme ? Et le voilà [devenu] un adversaire déclaré ! Il cite pour Nous un exemple, tandis qu'il oublie sa propre création; il dit : «Qui va redonner la vie à des ossements une fois réduits en poussière ? »
Celui qui les a créés une première fois, leur redonnera la vie. Il Se connaît parfaitement à toute création. »
-Omeya : Mohamed, veux-tu qu'on fasse un marché ? tu accomplis nos rites et nous accomplissons les tiens ! Comme ça le mieux d'entre nous, aura la meilleure chance.