Scène 17 -Abou Soufiane : Vous avez entendu ce qu'a répondu Mohamed à propos de l'âme ? Elle relève de l'ordre de mon Seigneur, a-t-il dit !
-Omaya : En effet, il prétend que son Dieu lui a révélé cela à travers Gibril
-Abou Jahl : Par la Oûzza, c'est une réponse évasive ! ne pensez vous pas qu'il a été incapable de répondre ?
-Otba ; Tu veux mon avis
-Aboub Jahl : Vas-y je t'écoute
-Otba : Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un incapable, et je pense qu'il dit vrai ; l'âme ne peut pas relever de l'ordre des humains. Je pense qu'il a été plutôt sincère avec vous.
-Abou Jahl : Je t'ai bien dit qu'il t'a ensorcelé !
-Abou Soufiane : O Aboul-Oualid ! Je te préviens de ne pas répéter ce que tu viens de dire devant lui tout à l'heure.
-Omaya : Vous lui avez demandé de venir ?
-Abou Soufiane : en effet nous l'avons fait appeler, ainsi que des nobles de Quoraich pour un entretien avec lui.