Il est vrai que le phénomène de la violence dans nos arènes sportives a pris ces deux dernières années une telle ampleur, que le huis clos est devenu inévitable, pour bien longtemps encore. Ce dit phénomène ne laissera aucun puriste indifférent, mais, il faut se rendre à une évidence, il n'est qu'un petit échantillon de notre société.
Soyons honnêtes, et, reconnaissons sans fard, que la violence verbale, physique (irrecevable à nos yeux) sévit un peu partout. Elle est au sein de beaucoup de familles, dans l'école, dans la rue, au travail, dans les arènes culturelles... et même, dans les lieux de culte, et, c'est le plus naturellement du monde qu'elle débarque dans les stades.
Les spécialistes dans le domaine de la violence vous diront que ce fléau dépasse le cadre du football, et, concerne le volet social, et, psychologique, plus qu'autre chose.
Bien qu'il appartienne au club recevant, de veiller à ce qu'il n'y ait pas de débordement, les responsables de l'ESS avaient tout fait pour éviter tous les incidents qui avaient émaillé ce match, et, d'ailleurs, sans leurs interventions, l'issue aurait pu être pire.
Fallait-il vraiment accepter la présence des supporters? Là est la question! Le match était classé dans cette catégorie de ‘matchs à hauts risques'. Le huis clos s'imposait de lui-même. Il aurait été la solution administrative la plus préventive... Face à la gravité des actes, les fauteurs de troubles, les infiltrés, doivent être sanctionnés sans aucun état d'âme. Ces derniers ne représentent pas les supporters de l'ESS.
En tous les cas, les évènements de samedi dernier ne doivent pas passer sous silence. Il faut les affronter de face, et, aux grands maux les grands remèdes. Plus rien ne doit être comme avant.