Pour des raisons disciplinaires, un forgeron gérant d'un atelier de travail a limogé quatre employés. Des jeunes dont l'attitude n'a jamais été conforme aux règles de bonne conduite. Leur seul souci était de gagner un peu d'argent pour le dépenser dans les beuveries et la consommation d'alcool. Quatre mois après leur limogeage, ils n'avaient plus de ressources. Après toute cette période ils n'avaient jamais digéré leur limogeage. Un jour au cours d'une discussion ils ont décidé de se venger. Ils savaient que leur ex patron avait l'habitude de se rendre toutes les semaines à un souk populaire pour se ravitailler en matière de fer. Le jour des faits ils l'ont suivi. Le Monsieur a garé sa voiture et s'est rendu à pieds pour faire ses achats. A son retour, grande fut sa colère en trouvant sa voiture complètement saccagée. Les vitres brisées. Une sacoche contenant la somme de 650 Dinars a disparue. Des couvertures en laine ainsi que des vêtements de femmes ont été volés. Après avoir surpassé sa colère, il s'est rendu au poste de police de la cité. Il a déposé plainte contre inconnu(s). L'enquête a permis dans un laps de temps de mettre la main sur les coupables. Lors d'une ronde de routine, les agents de l'ordre ont arrêté un individu dans un souk populaire au moment où il vendait des couvertures. Interrogé sur leur provenance, il a déclaré les avoir acheté chez une de ses connaissances. Il fourni le nom et l'adresse du vendeur. C'est ainsi que les agents ont identifié les quatre auteurs de vol de la voiture. Interrogés, ils ont avoué leur forfait déclarant regretter ce qu'ils ont commis. Ils ont agi de la sorte pour se venger. Ils ont demandé pardon. Ils ont été traduits devant le tribunal en état d'arrestation. Ils ont réitéré leurs déclarations données au cours de l'instruction. Les avocats ont demandé l'allègement de la peine. Le juge prononcera son verdict ultérieurement.