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Le chant qui jaillit des ténèbres captives !
Poésie « Hymne de la lettre », de Noureddine Souli
Publié dans Le Temps le 09 - 01 - 2013

Ce n'est pas d'hier que nous connaissons l'homme ; quant au poète, nous l'avons découvert tout récemment. Mais à dire la vérité, Noureddine Souli a toujours mené sa vie d'homme et ses multiples combats, avec l'âme d'un passionné, avec l'obstination d'un rêveur impénitent, avec l'abnégation et le don de soi propres aux militants des grandes causes humanitaires.
Tout cela se retrouve dans son premier recueil poétique « Ounchoudat el harf » (« Hymne de la lettre »). C'est que pour Noureddine Souli, à la base de tout élan libertaire se trouve le mot, la lettre, la parole déchaînée qui résiste à son tortionnaire et qui se transforme en chant fédérateur et mobilisateur. De la musique, le recueil de Noureddine en joue depuis son premier vers jusqu'à sa dernière strophe. Ce sont tour à tour des notes fougueuses, bouleversantes, bouillantes, tendres, tristes, émouvantes qui sourdent des profondeurs barricadées, des ténèbres captives pour se répandre par delà les fils barbelés et les rideaux de fer et de feu !
Quête de soi et de l'Autre
Dans « Ounchoudat al harf », chaque poème de la première section, dédiée aux personnalités qui ont inspiré Noureddine, exhume un célèbre chantre arabe des libertés et des droits de l'homme : Néji el Ali, par exemple, Mahmoud Dérouiche, Mouin Bessaiess, Denguel ; sinon des figures plus modestes, plus familières de l'univers « local » du poète, tel son propre père ou bien le jeune Mohamed Bouazizi, martyr emblématique de la Révolution tunisienne. Dans la deuxième section, le lecteur est convié à une série d'invocations méditatives sur le pouvoir des mots et du poème face aux secousses de l'existence. On s'y laisse entraîner comme dans une épreuve mystique en quête de la vérité du monde. Au final, cela ressemble davantage à une envoûtante plongée dans l'univers intérieur du poète et à une passionnante percée dans les secrets les mieux gardés de l'écriture poétique. La dernière section d' « Ounchoudat el harf » libère des mélodies d'amour en l'honneur non d'une femme particulière, mais de l'éternel féminin avec son charme multiple et sa nature volatile et insaisissable. Plutôt que des serments galants, les cinq poèmes de ce dernier volet sont la somme des interrogations et des rêves personnels de Noureddine sur la passion amoureuse et sur la femme, cet Autre intrigant mais o combien fascinant, fuyant mais o combien tentant, différent mais o combien familier !


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