L'état d'urgence prolongé jusqu'au 2 mars 2013 Le président de la République provisoire Moncef Marzouki a décidé de "prolonger l'état d'urgence du 1er février 2013 au 2 mars 2013" après s'être concerté avec le chef du gouvernement provisoire Hamadi Jebali et le président de l'Assemblée nationale constituante Mustapha Ben Jaafar, indique hier un communiqué de la présidence de la République. Mise en échec d'une opération de contrebande de 16 tonnes de phosphate à Gabès Les agents de la brigade d'intervention de Gabès ont mis en échec, hier matin, une opération de contrebande d'environ 16 tonnes de diammonium phosphate (DAP) dont l'exportation n'est pas autorisée. Une source responsable des unités d'intervention de Gabès a indiqué au correspondant de l'agence TAP dans la région que les investigations préliminaires ont montré que les quantités de phosphate saisies étaient destinées à la Libye. Il a ajouté que cette opération est la deuxième du genre, après l'échec d'une première tentative avortée par les unités d'intervention, au début de cette semaine. Les quantités de phosphate saisies étaient à bord de 5 camions de différentes capacités qui avaient été interceptés au point de contrôle fixe installé récemment devant les locaux des unités d'intervention d'El Aouinet, dans la délégation de Metouia.
Incendie dans une usine d'insecticides à Jebel Oust Un incendie s'est déclaré, mercredi après-midi, dans l'usine Tetra Hygiène qui produit des insecticides à Jebel Oust (Gouvernorat de Zaghouan) ce qui a provoqué la dévastation des bâtiments et la destruction du matériel, des équipements et des documents dans l'usine, a constaté le correspondant de l'agence TAP à Zaghouan. D'après les déclarations du propriétaire de l'entreprise, Faouzi Safraoui, au correspondant de la TAP, l'incendie a provoqué des dégâts matériels estimés à 4 millions de dinars dans cette unité qui emploie 50 personnes et dont 40 pc de la production est destinée à l'exportation. Les unités de la protection civile poursuivent leurs efforts pour venir à bout de cet incendie qui a pour origine un problème électrique, selon les premières constatations.
Les employés du port commercial Bizerte-Menzel Bourguiba en grève de trois jours Les employés du port commercial Bizerte-Menzel Bourguiba, adhérents au syndicat de base de l'union des travailleurs de Tunisie (UTT) observent à partir d'hier une grève de trois jours, a indiqué le secrétaire général de l'union régionale de l'UTT à Bizerte, Mohamed H'kiri. Cette grève initialement prévue les 28,29 et 30 janvier a été reportée à la demande du gouverneur de Bizerte qui avait promis d'inviter à une séance de travail, le 30 du mois courant, les différentes parties concernées dont le président directeur général de l'Office de la marine marchande et des ports (OMMP), a indiqué M. H'kiri. "Le PDG de l'OMMP a refusé de revenir à la table des négociations obligeant ainsi les employés à maintenir la grève pour défendre leurs droits légitimes", a précisé le secrétaire général de l'union régional de l'UTT. Le directeur du port commercial Bizerte-Menzel Bourguiba, Hichem Briri, a indiqué dans une déclaration à l'Agence TAP que les revendications de la partie syndicale concernent notamment "de nouvelles primes dont les bénéficiaires seraient tous les employés de l'OMMP et non seulement ceux du port commercial de Bizerte". Cette revendication est considérée "irréaliste" étant donnée "la situation économique difficile que traverse le pays et d'autant plus de les grévistes touchent un salaire mensuel de près de 1000 dinars", a estimé le directeur du port de Bizerte.
Blocage de la route à Sbih (délégation de Skhira) Intervention musclée des forces de l'ordre pour rétablir la circulation Des véhicules de transport de phosphates pris en otage Les forces de sécurité ont dû intervenir énergiquement hier après-midi pour lever le sit-in observé par des habitants de la localité de Sbih, délégation de Skhira depuis avant-hier matin, sur la route régionale 205 au niveau de la localité, sachant que les sit-ineurs avaient pris en otage une douzaine de véhicules de transport de phosphates en provenance de Gafsa. Nous croyons savoir également que les forces de sécurité ont procédé par la même occasion à des arrestations. A travers cette immobilisation desdits engins, les habitants de Sbih entendaient sensibiliser les autorités quant à l'état lamentable de la route reliant Skhira à Menzel Habib et faire en même temps part de leurs revendications en matière de développement et d'emploi. A signaler qu'un accident avait eu lieu entre un véhicule de transport de phosphates et une voiture particulière, au niveau de Sbih, sur la route reliant Gafsa à Skhira, connue par la densité du trafic d'engins de ce genre. Taieb LAJILI
La zone industrielle de Skhira paralysée hier matin par un sit-in Les sit-ineurs sont des demandeurs d'emploi Deux tentatives déjouées d'immolation Suite au blocage des accès de la zone industrielle, par des demandeurs d'emploi et à la paralysie des activités qui s'en est suivie, depuis avant-hier après-midi, dans les entreprises implantées dans le site, le travail a repris hier après-midi à la zone industrielle de Skhira après la levée du sit-in de ces demandeurs d'emploi dont les représentants ont participé hier après-midi à une réunion au siège du gouvernorat à Sfax avec le premier délégué, destinée à examiner leur situation et à leur trouver éventuellement des opportunités d'embauche. A rappeler que le déblocage des accès de la zone industrielle n'a pu avoir lieu qu'à l'issue des négociations entre les sit-ineurs et des responsables sécuritaires dépêchés en fin de matinée à Skhira à la tête d'unités des forces de l'ordre. En effet, après avoir eu des assurances quant à la tenue d'une réunion hier après-midi au siège du gouvernorat à Sfax, pour écouter leurs doléances, le premiers cités ont évacué les accès de la zone industrielle. Ainsi les employés du Groupe Chimique, de Tifert, de la Tapsa et de Tankmed soit aux environs près de deux milliers ont progressivement rejoint leur poste de travail, l'après-midi. A signaler également qu'avant-hier, deux jeunes en situation de chômage avaient été empêchés in extremis de s'immoler par le feu grâce à l'intervention rapide de citoyens et de représentants de la société civile. Leur détermination, nous dit-on, était telle qu'il fallu les avoir constamment à l'œil, pour éviter qu'ils ne commettent l'irréparable.