Dans notre livraison du 31 juillet, nous avons déploré le décès par noyade de deux citoyens originaires du Sers venus prendre le frais du coté de la sirène à Hammam-Lif. Nous avons également mis en exergue, la logistique désuète voire inexistante, le manque de moyens mis à la disposition de la dizaine de secouristes (l'année dernière ils étaient au nombre de 15) pour couvrir comme il se doit l'immense étendue de plage allant de la Ayaicha au Boukornine. Du coup leur rôle se limite-t-il à confisquer les ballons et à effectuer des navettes sur le rivage à utilité fort discutable. Le samedi 25 aout, M. Mokhtar Khalfet, 70 ans se dirigea vers la mer à vélo pour prendre son bain quotidien. Ayant tardé à regagner son domicile, les siens s'inquiétèrent et partirent à sa recherche. Il fut découvert flottant à quelques encablures de la...sirène ; décidément ! La mort ayant fait son œuvre. Certes des unités de la garde nationale navale rappliquèrent sur les lieux de ... la Goulette et d'Ezzahra ; mais ce fut très tardif. On les aurait dépêchées de Lampedusa ou des iles Malouines que le résultat aurait été le même ! Pourquoi Hammam-Lif une ville fort peuplée ne dispose-t-elle pas d'unités de secours rapidement opérationnelles et donc efficaces ? Faut-il souligner qu'en cas d'accident de la voie publique ou d'une urgence quelconque, on y est contraint de patienter longuement pour que les ambulances de la protection civile arrivent de Ben Arous ! Implanter une antenne locale à longueur de l'année résoudrait pas mal de problèmes et contribuerait à coup sûr à sauver bien des vies humaines. Et ce n'est sûrement pas techniquement difficile à réaliser !