Après deux semaines de suspension forcée et très coûteuse pour la trésorerie publique, l'activité a repris aujourd'hui à la compagnie Pétrolière Pétrofac, implantée à Kerkennah. La reprise de la production à Petrofac, après une paralysie totale de quinze jours est la résultante de deux facteurs: L'engagement de la compagnie à rester en Tunisie mais aussi l'aboutissement de négociations laborieuses, négociations harassantes, engagées par les autorités locales avec le groupe qualifié de rançonneurs par un haut responsable de la compagnie. Le groupe, est-il besoin de le groupe voulait soumettre les camions-citernes de Pertofac à un droit de passage, exigence jugée inacceptable et aberrante. Le groupe a finalement été sensible à l'appel de la raison et surtout sensible aux arguments socio-économique d'une évidence désarmante : la paralysie de la production à Petrofac met en péril 250 postes d'emplois directs plus 150 postes d'emploi indirects pour les ouvriers des chantiers, sachant que la société assure des revenus substantiels pour le Trésor public , sans compter les deux millions de dinars annuels alloués à titre de contribution à l'effort de développement socio-économique et culturel de l'archipel. A rappeler à ce propos l'enveloppe consentie par la société en faveur du développement et l'emploi aux Iles Kerkennah notamment. Elle a servi à doter l'hôpital régional de Kerkennah d'un scanner, d'équipements de laboratoire, d'un échographe et d'une unité de radiographie osseuse pour l'hôpital régional, à prendre en charge le paiement des ouvriers de chantier de l'île , à contribuer à l'aménagement d'une parti de l'infrastructure, à financer de petits projets afin d'aider certains jeunes à se lancer dans la vie active, etc... Plus réconfortant encore, selon un haut responsable, c'est que Petrofac s'emploie à élargir ses activités en Tunisie et à y développer ses investissements avec en perspective des projets très intéressants. Pour conclure, disons que c'est bien la reprise mais il reste à espérer que les autorités sauront intervenir pour mettre fin à cette série d'arrêts forcés de la production à Pertofac.