Khélifa Bannani, un pur produit du club, est connu pour son jeu en homme ne trichant jamais et ne lésinant en aucun cas à se donner à fond pour ses couleurs. En capitaine, il a été mandaté par ses coéquipiers à discuter avec le vice-président Khaled Bennour des arriérés très lourds non encore honorés. Devant la fermeture des portes de la part du responsable ( ?) le ton est monté de plusieurs crans.Suffisant pour que Bennour rassemble en urgence le BD ,ou ce qu'il en reste, et décrète la mise à l'écart de Bannani. Sans oublier les lourdes sanctions financières à l'endroit de trois autres joueurs cadres. Erreur fatale, encore une à ajouter à son désastreux palmarès depuis le départ du président élu Nabil Baïr. Car un responsable à l'expérience consommée et se prévalant d'une sagesse à minima ne prend jamais pareilles mesures à la veille d'une aussi importante rencontre pour l'avenir du club parmi l'élite. Encore une machine arrière ! Mais ce coup-ci, la rue réfuta en bloc cette sanction à l'encontre de son enfant prodige. Les menaces fusèrent de partout prenant pour cible l'instigateur de cette mise à l'écart lui imputant au passage l'entière responsabilité des déboires entravant la marche d'El Gaouefel. Finalement, on coupa la poire en deux avec demande à Bannani de présenter des excuses au BD avant de rallier ses coéquipiers et de leur prêter main forte ce dimanche contre l'ESHS. Mais la grande interrogation concerne l'attitude du capitaine des centristes, accepterait-il à se plier à cette exigence pour le bien de ses couleurs en dépit de son innocence et de la criarde injustice dont il a été objet ? Réponse imminente d'autant que Habib Mejri compte récupérer tous ses joueurs pour ce match couperet où seule la victoire est dans le viseur de toute une région.