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«Nous n'avons pas besoin d'exhiber nos corps pour mériter notre place dans la société» déclarent à l'unisson les intervenantes de la rencontre organisée au siège du parti La ‘'femme'' vue par des conservatrices du Hizb Tahrir
Les femmes du Hizb Tahrir ont parlé de la liberté de la femme, de son épanouissement, de sa valeur dans la société. Mais cette fois selon d'autres critères de choix en dehors du modèle dit moderniste, lequel est selon elles « n'est autre qu'une manière de l'asservir au service du système capitaliste ». Des féministes ? Ou peut-être bien des ‘'islamistes féministes'' ? « Ni l'un ni l'autre. Pas besoin de l'être en fait, tant que l'Islam a octroyé à la femme un statut respectable et respectueux de son genre humain. La femme égale à l'Homme dans son humanité. De point de vue spirituel elle est son égale, mais elle est différente de lui morphologiquement. Et c'est cette féminité qui lui octroie des droits et des devoirs différents de ceux de l'Homme dans la société. » répond Nesrine Boudhafri à une question du journal Le Temps. L'intervenante qui a donné un exposé sous le thème « La laïcité un crime contre la femme » a en effet dressé le bilan tableau des injustices envers la femme dite « moderniste ». Samedi dernier au siège du parti, la « section femme » du Hizb Tahrir a organisé une rencontre qui avait pour principal but d'amener à réfléchir la femme d'aujourd'hui, notamment sur sa place dans la société. La femme dite « moderniste » l'est-elle vraiment ? Est-ce qu'il suffit de dire qu'on est une femme libre pour l'être vraiment ? Il est question de ce fait de repenser certains concepts, car selon Nesrine Boudhafri « la femme a été objet d'instrumentalisation par des soi-disant associations féministes et militantes des droit de l'Homme qui n'ont servi que de moyen pour écarter la femme de sa vertu originelle. Parler de la cause de la femme n'a pas de sens. Dans le modèle islamique la femme n'entre pas en compétition avec l'Homme pour se mesurer à lui, car chacun d'eux a ses droits et ses devoirs lesquels sont fixés par la divinité. Quoi de plus juste que la justice divine. Allah est le Créateur et c'est Lui seul capable de fixer la loi humaine. » commente Nesrine Boudhafri. « Liberté, cause de la femme, …paroles vaines » L'intervenante a expliqué, par ailleurs, que la femme qui se dit « moderniste a été induite en erreur. On lui a fait comprendre que la liberté c'est le modèle occidental de la femme. Alors que celle-ci est loin d'être un modèle d'équilibre. La femme musulmane est plutôt orientée vers la spiritualité et à solliciter l'Amour d'Allah alors que celle dite moderniste est plutôt ‘'terre à terre''. Elle cherche à se réaliser aux yeux des humains et à mener une guerre contre l'homme qu'elle a pris pour adversaire alors qu'en Islam il est son compagnon de route, il la protège, il subvient à ses besoins même si elle travaille et qu'elle a ses propres moyens financiers. La femme en Islam touche même une redevance des richesses naturelles publiques. Même l'Etat islamique se doit de préserver ses droits. » avance Nesrine Boudhafri avant de continuer dans un autre passage « Nous sommes des femmes voilées car on n'a pas besoin d'exhiber nos corps pour mériter de notre place dans la société ». Elles étaient trois femmes, en fait à avoir expliqué la place de la femme en islam, la femme qui préserve sa vertu, seul critère de jugement dans le système islamique. Hajer Yakoubi, qui a adressé une lettre aux femmes musulmanes syriennes, ou encore Chédia Sayadi qui a lu le texte écrit par une écrivaine américaine à l'encontre des musulmanes ont toutes expliqué que la femme en Islam est jugée par la « noblesse de son esprit et non pas par la beauté de son corps. C'est tellement humiliant de réduire la femme à un physique selon lequel elle est privilégiée par rapport à d'autres. Voilà pourquoi nous rejetons le modèle de la modernité qui n'est qu'une humiliation de la femme. » avance Hajer Yacoubi qui évoquait l'exemple des « Femen » qui ont choisi de s'exhiber pour défendre soi-disant la cause des femmes. « La liberté de la femme est dans son esprit et non pas dans sa nudité. Le fait qu'elle soit instruite, intellectuelle et compétente dans son métier la préserve de ce comportement bestial de montrer son corps. » dit-elle. Nous rejetons le modèle de la femme objet La question de la laïcité a été expliqué comme l'éloignement de la religion et de ce fait « Séparer l'Islam de la vie des musulmans, c'est aussi les départir de la force qui les unit et de la source de spiritualité nécessaire à leur équilibre dans la cité. L'Islam étant porteur d'un système de valeurs qui règle la vie des musulmans qui le respectent. » fait remarquer Nesrine Boudhafri qui ajoute « Les statistiques sont là à relever le vrai visage de cette laïcité. Les taux des analphabètes sont plus élevés chez les femmes. La pauvreté aussi. La femme âgée est jetée dans des maisons de retraite parce qu'elle est socialement invalide. Plus jeune elle doit être belle et longiligne pour décrocher un poste ou pour se marier. Elle est réduite à un objet de quoi l'on s'en sert pour vendre des voitures et des pots de yaourt. Que c'est désolant de réduire la femme dotée d'intelligence et d'esprit à son juste physique. »