: qu'est-ce que vous comptez-faire pour assurer le suivi des travaux de ce débat ? Wided Bouchamaoui : ce n'est que le début du dialogue. Nous n'allons pas résoudre tous les maux de l'économie au cours d'une seule journée. Nous allons formuler des recommandations vis-à-vis des pouvoirs politiques afin d'arrêter les programmes nécessaires. Ces recommandations sont formulées en tenant en compte des avis des différentes parties y compris les hommes d'affaires, auxquels nous sommes toujours à l'écoute. A cet égard, je tiens à dire aux citoyens tunisiens que nous sommes en train d'assumer notre responsabilité envers le pays. Nous refusons également toute intimidation touchant les hommes d'affaires. Nous n'accepterons d'être entraînés ou mêlés dans des tractations politiques. On entend parler de chantage envers des hommes d'affaires tunisiens. Que dites-vous ? Rien n'est officiel. Jusqu'aujourd'hui, nous n'avons pas reçu des dossiers qui touchent aux opérations de chantages dont les hommes d'affaires sont victimes. Je tiens encore à préciser que notre rôle est économique et loin d'être politique. On reproche aux hommes d'affaires tunisiens d'avoir un comportement infantile. C'est dire qu'ils demandent toujours de l'aide sans rien entreprendre en contre partie ? Ce n'est pas vrai. Nous sommes toujours en train d'investir dans le pays. Le secteur privé continue à prendre l'initiative et investir dans le pays, mais d'une façon qui ne suffit pas à résoudre le problème de chômage.